mercredi 31 août 2011

Yuja Wang, la dextérité à son paroxysme


Petit zapping TV du dimanche matin, remontant les chaînes une par une jusqu’à…jusqu’à rester scotché(e) sur une interprétation piano. Et pour vous dire: la musique sur le petit écran ennuie, mais là, impossible de continuer à appuyer sur la télécommande.
L’interprétation alterne la vivacitée et la douceur, les doigts maîtrisent l’ensemble du clavier à la perfection. La captivation est autant auditive que visuelle.
Le morceau se termine. Le morceau suivant commence –> no comment :
Lien : Le vol du Bourdon par Yuja Wang
(visité le 31 août 2011)

Vite, de quoi noter, un papier, un crayon : son nom ? Yuja Wang
ici au festival Verbier 2009, interprétant le Vol du Bourdon (1899-1900) de
Nikolaï Rimski-Korsakov
(1844-1908).

Yuja Wang, pianiste de seulement 24 ans (en cette année 2011). Elle apprend le piano à 6 ans et se fait rapidement remarquer. D’origine chinoise, elle habite depuis son adolescence les Etats-Unis. « Habite » ? En effet, elle est demandée par les grands orchestres et réalise une centaine de concerts par an à travers le monde…
Le reportage d’Euronews du 9 mars 2011 sera plus explicite, en image et en musique :
Lien : http://fr.euronews.net/2011/03/09/les-doigts-volants-de-yuja-wang-et-rachmaninov/
(visité le 31 août 2011)


Il ne m’est même pas utile de rappeler ma devise cette fois-ci… Cela rappelle certains professeurs d’art plastique et de phylosophie qui nous posent la question impossible à répondre : « qu’est-ce que l’art ? »
Je pense avoir cette fois, non pas eu, mais ressenti un élément de réponse.
D’ailleurs, M. Anthony, professeur de philisophie, donnait cet exemple (retrouvé sur http://www.news-de-stars.com/violon/tout-savoir.html) : « On trouve au cœur de la forêt amazonienne des orchestres baroques (formés par les missionnaires) qui ont conservé de façon orale un patrimoine musical unique ». Pourquoi entend-on de la musique classique au milieu de la forêt amazonienne ? Les colons ont apporté leur culture musicale de grands compositeurs de classique et les autochotones ont apprécié. Le beau est ressenti et se partage, et ce, sans s’expliquer.
C’est sur cette question philosophique que je vous laisse : «qu’est-ce qu’un génie ?»

1 commentaire:

  1. heuuuuu... la vidéo et en mode accélérée??
    rapide, sans fausses notes et impressionnant !rien n'a rajouté !!

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