samedi 31 juillet 2010

« Seras-tu prêt » à écouter Angela McCluskey ?



Récemment, j’emprunte à la médiathèque un CD de Deep Forest « Essence of the forest » (2004).
Le mélange est électro, à la fois calme et pop ; les voix nous semblent ancestrales, sortir de je ne sais quelle ethnie lointaine, de je ne sais quelle «forêt profonde»…

Pour en savoir plus sur la genèse de Deep Forest de Michel Sanchez :
http://www.musiques62.fr/Reportages/Rencontres-d-artistes/Michel-Sanchez-l-essence-de-Deep-Forest (visité le 30 juillet 2010)


Entre la relax et les coups de boost, vous reconnaîtrez « Sweet Lullaby »
(traduction des paroles : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sweet_Lullaby (visité le 30 juillet 2010)
ou encore « Forest Hymn »,
puis on tombe vers la fin sur « Will you be ready ».

Écoute de l’album possible sur Musicme :
http://www.musicme.com/Deep-Forest/albums/Essence-Of-The-Forest-5099751500520.html# (visité le 29 juillet 2010)
ou extraits sur Amazone :
http://www.amazon.fr/Essence-Deep-Forest/dp/B0000YI5ZI


Le Zuh Di ou Dizi (flûte chinoise) et le Koto (sauf erreurs de ma part) nous font voyager en plein cœur de l’Asie. Le duo de voix d’Angela Mc Cluskey et d'Hajime Chitose s’y prête merveilleusement bien. Hajime est japonaise alors qu'Angela est écossaise de souche !
cf. Will you be ready sur YouTube

Intriguée, par cette dernière, j’écoute son CD « The Things we do » (2004), à savoir qu’il y en a d’autres.
On peut le qualifier de genre alternatif puisque Angela Mc Cluskey joue avec plusieurs styles. Sa voix particulière est là. Les personnes qui aiment le zen et la pop l’apprécieront, mais…on ne retrouve pas l’esprit mystique entretenu par Deep Forest…

Écoute de « It’s been done » sur YouTube
ou http://www.myspace.com/angelamccluskeymusic (visité le 31 juillet 2010)


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.

vendredi 23 juillet 2010

Pravda : Boddy addict, «véritable» «addiction» à ce titre


Qui est Pravda ?

- Rock électro, voici le genre

- Sexy, voici l’image

- Sue à la basse, Mac à la guitare, voici les membres du groupe

Remontons le fil : Nous avons tous entendu Suzanne Combo (dit Sue) au moins une fois, et pour cause -> le duo avec Indochine «Un ange à ma table»
La rencontre s’est faite lors des tournées où Pravda faisait la 1ère partie du célèbre groupe.

Parlons musique : Album « A l’Ouest » 2007
Un coup de cœur pour « Body Addict » : rythme entraînant, entre la guitare et la batterie, la voie grave de Sue se prête très bien à l’esprit sexy « I love me, I love you » et l’air de Mac nous reste dans la tête « Aaaa… ou ou ou ou ou »…plus explicite en musique :
http://www.linternaute.com/video/68750/pravda-body-addict/

« Tu es à l’ouest » est également excellent : les sons plus électro, les paroles plus parlées donnent un air anti-conventionnel et rebelle renforcé par les grosses guitares du refrain : « Hey ! Hey ! Hey ! Hey ! »
http://pravdaplanet.net/tuesalouest/vids/

Pour l’anecdote : le mot russe « pravda » signifie « vérité »
Pour la 2d anecdote : Sue se mettrait en solo et Mac aurait trouvé sa remplaçante Nina Robert (star du porno)
http://www.ninaroberts-blog.com/pravda-2-video-de-la-repet-du-291009

image :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Pravda_concert_glazart_02.jpg

Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.

vendredi 16 juillet 2010

On s’y connaît en musiques classiques, la preuve en écoute : Maria Callas - Norma (Bellini) « Casta Diva »


Tout le monde connaît, tout le monde l’a entendu… Pour cause, à défaut de ne pouvoir ou vouloir fréquenter les opéras, on l’a entendu un peu partout (films, nombreuses publicités…)

Ecoutez, puis seulement après retenez le nom :
Interprétation par Maria CALLAS de « Casta Diva » air d’entrée de l’opéra « Norma ou l’Infanticide » (1831) de Vincenzo BELLINI.

On retrouve la vidéo sur de nombreux supports, néanmoins rarement la version intégrale, ci-fait dans le lien :
http://ma-tvideo.france2.fr/video/iLyROoaftBG8.html (visité le 15 juillet 2010)
Il s'agit d'un « extrait du récital de Maria Callas à l'opéra de Paris le 19 décembre 1958 lors du gala de la Légion d'Honneur. "Bellini - Norma - Casta Diva" Première apparition de La Callas en France. »
Au-delà de la perte de qualité du son dû à la compression pour mettre la vidéo en ligne, le défaut restera la qualité d’enregistrement en public, on entend les gens qui toussent et mumurent lors de l’intro musicale, mais...se taisent dès les 1ères notes de La Callas.

Plaisir du partage, pour vous faire passer 7min inoubliable…
Mode d’emploi ☺
- installer vous confortablement,
- insoler vous, soyez seul avec votre écoute (je vous assure que l’écoute n’est pas la même seul ou en groupe),
- préférer l’utilisation d’un casque, par rapport à l’écoute sur les hauts-parleurs de l’ordinateur ou les oreillettes souvent de pauvre qualité,
- ne pas penser, éviter de regarder la vidéo dans un 1er temps, juste écouter.

Cette musique a un véritable effet sur le corps et l’esprit… À la fois détente, suite à l’intro musicale d’1min, son rythme calme…le temps devient autre, il est même suspendu. À la fois tension, dans les moments forts de la musique, le corps se raidie légèrement, même si on ne comprends pas les paroles en italien, on sent la tragédie à venir.

Vidéo avec traduction des paroles :
http://www.jukebo.fr/maria-callas/clip,casta-diva-norma-,5u030.html
(visité le 13 juillet 2010)
Paroles :
http://www.metrolyrics.com/casta-diva-lyrics-maria-callas.html
(visité le 13 juillet 2010)
Photographie (ci-dessus) :
http://www.callas.it/english/foto.html
(visité le 16 juillet 2010)


Une écoute hors temps, 7min dans un monde, un monde qui n’est pas le nôtre…


Mon mot de la fin :
Inutile de rappeler ma devise puisqu’on l’a déjà entendue et ré-entendue. Profitez cette fois de son intégralité et de La Callas.

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.

samedi 10 juillet 2010

Eiffel, porte le nom du symbole de la France et chante ses grèves…


Le temps des festivals est bien entamé :
si la performance musicale ne vous dit encore rien, vous croiserez au moins l’affiche ou le nom d’Eiffel.

J’attarderai mes propos sur une seule de leur création du dernier album « A tout moment » (2009) : « A tout moment la rue »

Tels les "murmures" d’un peuple, la musique commence dans un "souffle"…
Les 1ères objections se font sentir : la gratte donne le tempo ;
C’est au tour du tambour, comme un battement de cœur décrit sous "l’éclat de nos palpitants".
La pression monte : les instruments s‘ajoutent, la musique s’amplifie, "à bien compter le monde on est x fois plus nombreux",
Jusqu’à ce que le peuple revendique, un cri, plus exactement 2 cris se font entendre : superbe duo polyphonique entre Romain Humeau et Bertrand Cantat !

Une construction en parfaite symbiose entre les paroles, le ressenti et la musique.

Musique, clip et parole sur http://www.eiffelnews.com/ (visité le 4 juillet 2010)
-> cliquer sur la main avec les étoiles, puis apparaît le menu à gauche : « Voici un extrait de l'album "A tout moment la rue" »

Pour l’anectode, nous écoutons ici une construction familiale (l'union fait la force). Romain Humeau (au chant et à la guitare principalement) a su chercher l’aide dans son entourage. Déjà, présentons les membres du groupe : Nicolas Courret à la batterie, et Estelle, à la basse, mariée à Romain. Puis, si vous distinguez les sons des hautbois sachez que c’est sa sœur Clémentine, et Fabrice Gand, sans énumérer les coups de pouces des autres membres de la famille, musiciens aussi évidemment, comme Philippe et Florence Humeau entre bien d’autres…

Mon mot de la fin :
Véritable coup de cœur d’une chanson presque passée inaperçue en radio….

Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.

dimanche 4 juillet 2010

Paradise Lost, Paradis métalleux retrouvé


Bonjour à tous ! Inauguration de ce blog avec mon 1er article:

Pas évident de commencer…les sujets de manque pas, mais que choisir ? Celui qui donnera la tonnalité, l’esprit…


Ce sera : Paradise Lost

Découverte à travers un journal local :

La photo, plutôt artistique, me racontait à la fois le genre « Métal » (et même «gothic») du groupe et la recherche de la « netteté ».
Ca y est, nous avons le genre du groupe : ce que j’appelle du « métal musical », grosses guitares avec des mélodies harmonieuses.

Mon analyse de photo se révèle plutôt juste :
suite à la visite du site (plutôt bien fait, avec entres autres la possibilité d’écoute d’extraits de quasiment toutes leurs musiques, certes qualité pas top mais possibilité quand même)
http://www.paradiselost.co.uk/
et surtout après l’écoute du dernier album :
« Faith divides Us - Death united Us » (2009)

Leurs musiques sont bien construites autour de passages calmes, sortes de mini pauses musicales, qui redonnent d’autant plus de force aux passages plus énergiques. Nous suivons à travers l’écoute la guitare de Greg Makintosh qui forme le fil conducteur, avec de magnifiques instants solo introduisant ou concluant les refrains.

A écouter : Parmis mes préférées (et le choix est large) :
- « As Horizons end »
Musique
(visité le 19 juin 2010)

- « Nothing sacred » issue de Host
Musique
(visité le 19 juin 2010)
Host (2000) est un album à part du groupe, car se rapproche plus du style de Depech Mode, que de leur tracé habituel. Néanmoins, "Nothing Sacred" fait partie de ses chansons qui nous accrochent jusqu’au bout : une magnifique intro violon, air qui nous suit jusqu’au bout de la chanson, superbement accordé aux refrains polyphoniques et toujours aux guitares de Greg M et Aaron Aedy.

- « One Second » issue de l’album du même titre
Musique
(visité le 19 juin 2010)
ou cf. Youtube
L’air de synthé rappelle les « vieux » groupes de métal genre Dream Theater et bien d’autres, et les polyphonies entre le chanteur Nick Holmes et le batteur Lee Moris (à l’époque, car maintenant : Adrian Erlandsson) sont magnifiquement portées par les violons en arrière "plan".
Dans cet album (1997), l’enregistrement a mis en avant la batterie, des sonorités graves (basse de Stephen Edmondson) et beaucoup de sons "piano" (c’est-à-dire des sons à faible décibel), ce qui (me) rappellent le style des musique de film.


Une autre preuve de mon analyse : le travail du groupe sur le titre « Faith divides Us- Death unites Us » avec l’orchestre symphonique de Prague :
http://www.myspace.com/paradiselostuk
(visité le 19 juin 2010)


Pour conclure,
certes le style métal gothique du groupe (gothique plus par les paroles que la musique) pourrait en repousser quelques uns à l’écoute, mais le travail musical (car ça se sent qu’il y a du travail dans le dernier album) est l’argument qui pourrait tâter la curiosité des réticents et ravir les avertis.

Mon mot de la fin, tel une devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.