samedi 25 décembre 2010

Le chant du coq


Pour Noël, abordons un autre style, un autre chant...pas des plus agréables, néanmoins qu'est-ce qu'on en rit:

Tex avery !
Ca y est, tout est dit :-)

"Le chant du coq" ou encore "Cock-a-doodle dog" (1951) est un dessin animé de 6min30, qui nous a fait bien rire petits, et encore maintenant...
Lien : dessin animé Le chant du coq de Tex Avery

Profitons de cette occasion pour évoquer le nom de Scott Bradley (1891-1977).
Il est le compositeur de la musique, et celles de très nombreux dessins animés dont Tom et Jerry ou encore Droopy, plus généralement celles suite à de nombreuses collaborations avec le groupe Metro-Goldwin-Mayer (lion qui rugit).


Joyeux Noël !

dimanche 19 décembre 2010

Chronique Zornik


L’article précédent a été l’occasion d’évoquer le nom de Zornik.

Zornik est un groupe pop-rock belge depuis 1999, composé actuellement par :
- Koen Buyse : chant, guitare, clavier
- Tom Barbier : guitare, clavier
- Bas Remans : basse
- Davy Deckmijn : batterie

Le groupe a élaboré des titres intéressants, cependant sans élément particulier pour se démarquer d’un autre groupe sur le plan international…
Lien : The enemy - clip issu de Satisfaction kills desire (2010)
(visité le 19 décembre 2010)
Lien : 4 million minutes - clip issu de 4 million minutes (2008)
(visité le 19 décembre 2010)

Sauf !
ce « coup de foudre musical » : « Black Hope Shot Down » !
Entre clip et musique, nous sommes tiraillés par la folie…
Répétitions de mots monosyllabiques, saturation du fond musical par la guitare, soubresauts de la batterie, alternance de la stéréo, voix fantomatique ou divine ?
Sombre espoir, arme, âme, s’enfuir…
Un excellent titre qui dégage une énergie puissante venant contrecarrer l’esprit ténébreux ressenti :
Lien : Black hope shot down - clip + paroles + possibilité de traduction française issu de Crosses (2007)
(visité le 17 décembre 2010)

Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.



Réel ou dans la tête ? Je vous souhaite de le découvrir à travers Black hope shot down, afin que ce sombre espoir soit abattu…

lundi 13 décembre 2010

La chorale « pop/rock »


L’esprit de Noël et des cantiques se font sentir… moment idéal pour parler chorale. Mais pas n’importe laquelle, une chorale remaniée avec une certaine «modernité»:

Scala, ensemble de filles âgées de 16 à 26 ans issu de Belgique, savamment orchestré par les frères Kolacny.

Steven et Stinj Kolacny sont pianistes depuis un âge précoce. Ils interprètent des airs Classiques de grands compositeurs (ex. piano à 4 mains des Danses Hongroises de Brahms).

Puis vient le temps où ces 2 pianistes souhaitent travailler avec des voies. La chorale est alors un excellent moyen de s’essayer.
C’est le 2 avril 1996 qu’a lieu la 1ère répétition avec 18 choristes, Steven Kolacny au piano, Stinj à la direction de la chorale.

Les débuts se font sur des répertoires classiques :
Christmas time is here (2000)

Puis, Steven cherche l’interprétation d’un « autre répertoire ». Il effectue alors des arrangements sur les chansons pop et/ou rock connues.
Le style Scala et Kolacny Brothers a trouvé sa « voie » : 40 voix féminines et 1 piano sur des airs pop/rock célèbres, Red Hot Chili Peppers, Radiohead, Foo Fighters… et bien d’autres !
Les tournées et festivals affirment leur succès :
Scala on the rocks (2002) est disque d’Or.
Lien : With or without you de U2, interprété par Scala

Le succès s’élargit aux pays limitrophes : Pays-Bas, France, Allemagne.
Dream on (2003)
Lien : Engel par Rammstein
Lien : Engel de Rammstein, interprété par Scala

Certains artistes conquis par le style collaborent avec les frères Kolacny.
Lien : Le grand secret d’Indochine – duo Nicolas Sirkis et Scala

Sur Respire (2004), les reprises sont francophones : Manu Chao, Noir Désir, Mickey 3D, De Palmas, Damien Seaz…


A partir de 2005, les frères Kolacny collaborent avec Koen Buyse, chanteur du groupe belge Zornik :
Grenzenlos (2005)
Ils entreprennent alors l’écriture de leur propre répertoire. Parmi les reprises commencent à figurer quelques unes de leurs créations sur les albums :
It All Leads To this (2006)
One-Winged Angel (2007)
jusqu’à
Paper Plane (2008), quasi-intégralement composé par Steven Kolacny + collaborateurs.
Lien : Raintears de Steven Kolacny et Jo Dawson, interprété par Scala

Dans les yeux d’Aurore (2008) est un hommage à l’auteur-compositeur-interprète belge Pierre Rapsat (1948-2002).
Lien : C’est toujours un mystère (live) par Pierre Rasbat
Lien : C’est toujours un mystère (live) de Pierre Rasbat, interprété par Scala

2009 marque les 1ères percées en Amérique du nord, qui aboutissent en 2010 à l’enregistrement de vidéos live.
En 2010, sort également leur nouvel album : Circle, dans leur tranche à succès, celle des reprises pop/rock : Metallica, Nirvana, Oasis, Alanis Morissette…
Lien : I feel you par Depeche Mode
Lien : I feel you de Depeche Mode, interprété par Scala


Depuis les débuts, Scala a compté près de 400 choristes. Le groupe a effectué de nombreux concerts dans son pays d’origine et à travers le monde : Pays-Bas, Allemagne, Scandinavie, Japon, Russie…
et a rencontré à chaque fois un succès à la hauteur de leur performance.
Cette performance s’explique par l’« approche chorale », soit une approche différente qui induit des sensations différentes de la version originelle et connue, par conséquent les morceaux sont déjà intégrés et par conséquent captivants dès la 1ère écoute.


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.



Je vous souhaite de passer un moment singulier, apaisé par les voix «scaliennes» sur une arrière pensée «pop-rockienne».

dimanche 5 décembre 2010

Hallucinations musicales


L’émission (genre « C’est pas sorcier ») de Arte, Xenius m’a interpellée sur un drôle de phénomène : les hallucinations musicales.(1)

Nous avons tous eut une chanson qui tournait en boucle dans la tête.
Or, ici, la sensation est bien différente :
comme si l’orchestre et/ou les voix étaient à côté, impossible de l’arrêter ou de l’en changer.
La personne est consciente et il lui est difficile de pouvoir se concentrer tant que la musique -voire carrément le concert !- soit terminée pour se sentir tranquille.

Le mot hallucinations se définiraient par «une perception sensorielle qui procure la même sensation immédiate de réalité qu’une perception réelle, mais en l’absence de stimulation externe de l’organe sensoriel intéressé»(2).

Les hallucinations musicales peuvent survenir dans des pathologies psychiatriques (ex. schizophrénie) ou encore lors d’usage de drogues.
Lorsqu’on exclut ces 2 cas, ce phénomène intervient chez certaines personnes âgées(3) (le psychiatre Victor Aziz de Cardiff évaluerait la fréquence à 2/10 000 personnes âgées), qui ont pourtant toute leur tête !

Pourquoi cela leur arrive-t-il ?
Les docteurs/scientifiques ayant étudié le problème, seulement depuis quelques années, ont constaté plusieurs points communs.
- Les personnes concernées ont un problème de surdité survenue brusquement, plus ou moins prononcée, à une ou 2 oreilles.
- Le facteur stress jouerait un rôle, ainsi que la survenue d’un accident vasculaire-cérébrale(4).
- Par rapport aux hommes, les femmes seraient environ 3 fois plus nombreuses.
- Et surtout, ces personnes vivent isolées de la société, avec pour conséquence peu de stimulus (auditifs).

Ce dernier élément aurait un sens, selon Victor Aziz.
En effet, les gens ont tendance à entendre des chansons écoutées à plusieurs reprises ou émotionnellement importantes pour eux. D’ailleurs dans 2/3 des cas ce sont des chansons religieuses, dont la plus fréquemment entendue étant :
« Abide with me » composée par Henry Francis Lyte (1847)
Lien : Abide with ma - paroles + traduction françaises + musiques
(visité le 4 décembre 2010)

Parmi d’autres, aussi se retrouvent fréquemment :
- « Don’t cry for me argentina » écrite par Andrew Llyod Webber (1976) à la composition et Tim Rice aux paroles, de la comédie musicale Evita sur la vie de leader politique d’Eva Peron 2d femme du président argentin Juan Peron.
Lien : Don’t cry for me argentina - musique par sa 1ère interprète Julie Convington
(visité le 4 décembre 2010)

- « My Way » interprétée par Frank Sinatra, composée par Jacques Revaux (1967) (texte français par Gilles Thibaut et Claude François, texte anglais par Paul Anka)
Lien : My Way - musique interprétée par Frank Sinatra
(visité le 4 décembre 2010)

- « Three blind mice » issue de la comptine écrite par Thomas Ravenscroft (publiée en 1609)
Lien : Three blind mince - musique
(visité le 4 décembre 2010)


Victor Aziz prévient que l’utilisation de baladeurs augmenterait le risque d’apparition d’hallucinations musicales(5).

En résumé, entre le « trop » de stimulations auditives et le « pas assez », il y devrait y avoir un juste milieu…

A savoir que, les mécanismes physiologiques de ce phénomène étant encore mal connus, il n’existe pas encore de réel traitement. C’est déjà un soulagement pour les personnes concernées, qui osent en parler, de savoir qu’elles ne sont pas folles.


Pour conclure de manière humouristique cette mini-enquête,
voici un autre type « d’hallucinations auditives », qui intervient lorsqu’on est français pas vraiment anglophone…
Lien : "Hallucinations auditives" - humour
(visité le 5 décembre 2010)



Références :

1. Dancer J. « Musical hallucinations : can you name that tune ? » (2007) sur http://audiology.advanceweb.com/Article/Musical-Hallucinations-Can-You-Name-That-Tune.aspx (visité le 4 décembre 2010)

Traduction Google français : http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://audiology.advanceweb.com/Article/Musical-Hallucinations-Can-You-Name-That-Tune.aspx&ei=tXz6TLuIEIKclgf46umpDA&sa=X&oi=translate&ct=result&resnum=2&ved=0CB8Q7gEwATgK&prev=/search%3Fq%3DVictor%2BAziz%2BHallucination%2Bmusicale%26start%3D10%26hl%3Dfr%26client%3Dsafari%26sa%3DN%26rls%3Dfr-fr%26prmd%3Dbo

2. Bolduc D, Brissette L, Lefebvre G., Huang Y. Leroux T de l’Institut Raymond-Deward. Les hallucinations et les pertes sensorielles – programme surdicécité. Québec, 2008, 31p
document pdf disponible sur : www.raymond-dewar.qc.ca/doc/hallucinations_pertes_sensorielles.pdf
(visité le 4 décembre 2010)

3. Assal F. Les hallucinations musicales du sujet âgé. Revue médicale de la Suisse romande. 2003, vol. 123, no1, p.41-44
Résumé disponible sur : http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=14507751 (visité le 4 décembre 2010)

4. Médecine des art. « Hallucination musicale complexe chez un musicien professionnel après une hémorragie subcorticale gauche » (2008) sur http://www.medecine-des-arts.com/Hallucination-musicale-complexe.html (visité le 4 décembre 2010)
Issu de Cerrato P. et al, Complex musical hallucinosis in a professional musican with a left subcortical haemorrhage, J Neurol Neurosurg Psychiatry, 2001 ; 71 : page 280.

5. Grandontagne Y. « IPod et hallucinations musicales » 2005, sur http://www.silicon.fr/ipod-et-hallucinations-musicales-11525.html (visité le 4 décembre 2010)

dimanche 28 novembre 2010

Staind, du métal en fusion à l’excellence slow rock


« It’s been a while » de Staind, ce coup de cœur musical est resté intacte depuis sa sortie, il y a 9 ans (déjà)…
Le bruit de glissement des doigts sur les cordes de guitare en intro annonce l’entrée en matière de la voix enivrante d’Aaron Lewis.
Lien : It’s been a while - clip
(visité le 18 juillet 2016)
Lien : It’s been a while - paroles
(visité le 27 novembre 2010)
Lien : It’s been a while - traduction française des paroles
(visité le 27 novembre 2010)

Le groupe est lui aussi resté intacte depuis 1995 :
- Aaron Lewis : chant et guitare (sur la photo, le 2e en partant de la gauche)
- Mike Mushok : guitare (le 1er)
- Jon Wysocki : batterie et percussions (le 4e)
- Johnny Avril : basse et chant (le 3e)

Staind a produit 6 albums :
- Tormented (1996)
- Dysfonction (1999)
- Break the cycle(2001) (dont It’s been a while et Outside)
- 14 Shades of Grey (2003)
- Chapitre V (2005)
- The illusion of Progress (2008)

Sans compter d’autres éventuels « best of » comme The Sigles - 1996-2006 (2007) ou encore Maximum Staind (2004), au cours de mes recherches, je constate que Tormented, premier album auto-produit par Staind n’est même pas présenté sur le site officiel… !? (http://www.staind.com)
Il semblerait que le groupe en tire peu de fierté. Il a pourtant du être ré-édité en 2004 à la demande des fans (comme il se fait rare, il faut compter 3 fois le prix d’un CD !)
Au 1er abord, la jaquette présente fidèlement le contenu musical : sang, approche de la mort.
Mmmm…ceci aiguise ma curiosité. Je tombe sur un article décrivant à la fois Staind et l’album, plutôt représentatif :
Lien : article critique sur Tormented, par Weirdkorn, le 13/11/2006, www.Krinein.com
(visité le 27 novembre 2010)
Alors bien sûr, je veux faire mon propre avis : j’écoute !!
Lien : Tolerate - musique
(visité le 27 novembre 2010)
Lien : Tolerate - paroles
(visité le 27 novembre 2010)

Arrg… Douleur, haine, suicide : j’appuie complètement Weirdkorn :
« Ce gros nounours (Aaron Lewis) est le chanteur le plus dépressif et le plus introverti du milieu métal de ces dix dernières années. »
« rageur, dépressif et mélodique »

On comprend pourquoi Aaron Lewis excelle dans le slow rock. Telle une complainte, il y trouve probablement une réponse face à la douleur, apaisante par le rythme et libératrice par la puissance des sons rock.
Lien : Outside - clip
(visité le 27 novembre 2010)
Lien : Outside - paroles
(visité le 27 novembre 2010)
Lien : Outside - traduction française des paroles
(visité le 27 novembre 2010)

C’était déjà un virage à 45° entre Tormented et Dysfonction. C’est maintenant un virage à 180° avec le dernier album The Illusion of Progress, bye bye métal, bonjour pop-rock.
Est-ce ça l’album de la maturité ? quand l’auteur a trouvé son équilibre suite à sa souffrance induite pas ses tourments ?

Actuellement, le groupe est en studio pour l’enregistrement de leur 7e album. Le groupe a plutôt bien adhéré à leur dernier style, on peut donc s’attendre à cette continuité. RDV en 2011 : qui écoutera, jugera.


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.



Je vous souhaite de passer un moment suspendu à la « puissance vocale et émotionnellement intense » (Weidkorn) d’Aaron Lewis accompagnée par une musique parfaitement adaptée à chaque composition, qu’elle s’exprime par le cri ou la douceur.

dimanche 21 novembre 2010

Armistice du 11 novembre version Indochine


Telle une lettre retrouvée dans le grenier des grands-parents, Indochine retrace à travers «La Lettre de Métal» les pensées supposées d’un soldat envoyé à la guerre 14-18.
Pensées d’un homme sachant d’avance qu’il n’en reviendra pas ; on ne ressort alors pas de cette écoute sans émotions.

L’originalité de cette composition se construit sur une musique simple: la base rythmique de la batterie est quasi inexistante.
Si on prend « le cœur qui bat » (batterie), cet organe qui rythme (la base rythmique) notre vie en fonction de nos émotions, on obtient une comparaison intéressante : celle que notre cœur est suspendu à l’écoute de ce titre. Le temps s’arrête pour environ 3 min, jusqu’au retour à la réalité en fin et en fond de morceau, lorsque se fait entendre l'appel de la marche militaire.

Lien : La Lettre de Métal - musique
(visité le 18 novembre 2010)
Lien : La Lettre de Métal - paroles
(visité le 18 novembre 2010)


Sur la majorité des titres de la République des Météores (2009), Indochine se place en position du soldat envoyé à la guerre de force, conscient qu’il fait son devoir, que c’est pour la liberté, pour la république :
Lien : Republika - musique
(visité le 18 novembre 2010)
Lien : Republika - paroles
(visité le 18 novembre 2010)
et conscient qu’il y a de forte de chance de ne pas en revenir, ni lui ni ses camarades « on sera républicain de loin ».

Les paroles sans rimes d’Indochine donne ici un aspect terriblement réel, celui des pensées d’un soldat qui n’a pas cherché à faire de la musique mais à décrire ce qu’il vivait.

Avec République de Météores, on se pose la question :
quelle(s) raison(s) aurai(en)t mené Indochine à écrire et composer sur la Guerre 14-18 ?
La réponse est presque étrange : la lettre de rupture adressée à Sophie Calle par courriel…
Lien : e-mail de rupture reçu par Sophie Calle
(visité le 19 novembre 2010)
C’est en la lisant et relisant qu’ils travaillent alors sur la séparation, la déchirure, la vie.
Séparation, déchirement, c’est une chose. Mais sur un album de 16 titres, c’est quand même 9 titres (en comptant l’intro) sur la séparation et le déchirement en lien direct avec la Guerre :
- (Republika meteor ouverture)
- Le grand soir
- Un ange à ma table (diffusé en radio)
- La lettre de métal
- La lac (diffusé en radio)
- Republika
- Les aubes sont mortes
- Union War
- Le dernier jour (diffusé en radio)

Les autres titres évoquent l’Amour (diffusé en radio : Little Dolls) et les thèmes favoris d’Indochine l’enfance/l’adolescence/la confusion des sexes (diffusés en radio : Go Rimbaud Go !, Play Boy)


Indochine continue à susciter la controverse,
sur leur genre physique s’approchant du gothique et androgyne pour Nicola Sirkis,
sur les paroles qu’on se demande si elles ont du sens,
sur la musique qu’on dit qu’il change peu de style,
sur l’aspect éternels adolescents qui recherchent leur sexualité,
sur…
Indochine se retrouve toutefois classé dans le top des 3 groupes de rock français. C’est avec cet info qu’il est d’autant plus amusant de connaître comment le groupe s’est conçu :
Lien : article Radio France
(visité le 19 novembre 2010)
Un point très favorable, c’est le respect de leur publique en gardant une politique de prix abordable des places de concert, qui en plus est grandiose.
Bon, après tout ça : on aime ou on aime pas Indo .


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.



Pour ceux qui apprécient Indochine, ils ont probablement déjà République des Météores et apprécieront à nouveau La Lettre de Métal et Republika; pour ceux qui n’aiment pas Indochine, je les invite à découvrir au moins La lettre de Métal, et, peut-être parmi les plus empathiques, n’ayant pas éteint avant la fin, me diront la gorge serrée que les larmes se faisaient sentir en se rappelant ces combattants de la Guerre.

dimanche 14 novembre 2010

Le jazz, c’est pas sorcier pour Jamie


Jamie Cullum nous fait monter à bord de The Pursuit (2009). Même précédemment à son succès avec Twentysomething (2003), il nous embarque explorer les contrées du jazz.

On pourrait se dire « le jazz c’est pas mon truc ». Sauf que cet anglais trentenaire est baigné depuis son enfance dans une famille de musiciens.
C’est alors qu’il parvient naturellement à mêler son swing avec une pointe de pop actuelle, juste ce qu'il faut pour garder le style jazz et nous le faire en conséquence apprécier.

Avec « I’m all over it », on effectue la traversée accrocher aux accords de son piano, sur un bon rythme de croisière qui nous fait tapoter du pied : oui, oui, on est bien en train de swinguer !
lien : clip I’m all over it
(visité le 26 avril 2013)
lien : paroles I’m all over it
(visité le 11 novembre 2010)

Avec « Wheels », le piano maintient un air, tel, en chimie, une solution tampon qui semblerait nous atténuer les changements (de pH) d’accords et les envolées de Jamie :
lien : clip Wheels
(visité le 26 avril 2013)
lien : paroles Wheels


2 titres choisis sur l’ensemble d’un bon album, dont on fête en ce novembre 2010 1 an de sortie.
« Trop pop » (ex. We run things, lien : musique + paroles + photos) diront les puristes de Twentysomething, pourtant une bonne solution quand la pilule jazz ne passe pas forcément.
Le 1er titre nous asseoie dans les salles de Brodway, pour ensuite nous faire dancer alternativement entre swing et slow jazz (ex. I think I Love , lien : musique + paroles).


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.



Je vous souhaite de partager avec Jamie un superbe moment Jazzy.

samedi 6 novembre 2010

Redécouverte d’un monde pourtant ordinaire


La semaine dernière, baignée musicalement par les années 90, j’ai redécouvert un titre pour lequel je n’avais vraiment su ni le titre, ni les interprètes…

Maintenant on les tient, on ne les lâche pas :

il s’agit d’Ordinary World de Duran Duran, issu de leur album surnommé « the Wedding Album » (1993) :
lien : clip
(visité le 6 novembre 2010)


Pour quelles raisons ce titre attire tant ?

- L’air slow/pop-rock construit avec des accords mineurs se finit par des accords majeurs, ce qui nous fait ressentir comme une « conclusion positive » :
lien : accords + paroles
(visité le 4 novembre)

- Les chœurs et la polyphonie s’ajoutent peu à peu, à partir du 2e couplet partiellement jusqu’à accompagner totalement le reste de la chanson.

- L’air de la guitare cherche à nous « tirer toujours plus haut ».

- Il y a une alternance entre les moments forts et les moments calmes, ce qui apporte un regain d’énergie à chaque reprise du refrain.

- Le chanteur commence calmement, pour finir en poussant la voix, par des cris d’espoir.

En résumé, il y a une progression dans la musique, qui nous accroche jusqu’au bout du titre (près de 5min !).


Lorsqu’on s’attarde sur la traduction des paroles,
on comprend que le personnage souffre d’une séparation. Il tente d’oublier, de remplir le vide ressenti, de s’en sortir, de se raccrocher aux choses futiles. Il relativise en se comparant aux évènements du monde, un monde ordinaire. De ce fait cette souffrance devrait être dérisoire, pourtant…il souffre…aujourd’hui…mais sait que cela disparaîtra avec le temps.
lien : traduction française des paroles
(visité le 4 novembre)


Sans transition,
Duran Duran, groupe anglais, a été créé en 1978 par :
- Nick Rhodes aux claviers (cravate rose sur la photo)
- John Taylor à la basse (bas gauche)
Depuis ses débuts est resté fidèle
- Simon Le Bon au chant (droite)
En effet, le groupe connut de nombreux mouvements. Entre 1991 et 1996, lors de la composition d’Ordinary World
- Warren Cuccurullo était à la guitare.
Aujourd’hui, en 2010, nous trouvons
- Roger Taylor à la batterie (haut gauche), déjà présent jusqu’en 1985 revenu en 2002.
Qu’ils soient 3, 4 ou 5, les membres du groupe ont sorti 12 albums studio (dont Duran Duran = The Wedding Album est le 7e), c’est-à-dire sans compter les live/remix/ré-édition, et un 13e serait prévu pour 2011.
Si besoin de plus, les informations issues de Wikipédia sont plutôt détaillées :
lien : Duran Duran sur Wikipedia
(visité le 4 novembre 2010)


Je vous souhaite de passer 5 excellentes minutes de redécouverte, histoire d’apprécier encore plus lorsqu’on a le nom du groupe et du titre… (je parle peut-être que pour moi ☺)

lundi 18 octobre 2010

Lapin rouge


Seconde B.O. et encore japonaise !

D’où pourrait provenir cet intérêt vers les BO nippones ?

La culture manga fait que les génériques vont de paire intégrale avec l’animé :
soit parce que, les interprètes du générique sont connus (au Japon) et permettent de promouvoir le manga,
soit inversement, le manga est un tremplin pour les groupes/chanteurs qui font l’ouverture.

Dans cet article, il s’agit du générique d’ouverture de Mugen No Juunin (en japonais) Blade of the Immortal (en anglais) l’Habitant de L’infini (en français).


« Akai Usagi » (Lapin Rouge) est interprété par Makura No Sōshi.

- La voix, issue d’un placement particulier des cordes vocales et de la gorge, à la fois nous dérange et nous captive, modulée juste ce qu’il faut par les moyens techniques en fin de vers pour se demander si celle-ci est au final bien humaine ou toute arrangée…

- Les instruments amplifient une certaine pénibilité (retrouvée dans les paroles), pour mieux se retrouver en « duo » dans la partie refrain avec la voix.

- Le passage jazz ne fait qu'assurer un certain désordre, dans une harmonie musicale dominante.

Pour résumer « Akai Usagi » en 2 mots : troublant et enivrant.

Akai Usagi – lien : musique
(visité le 15 octobre 2010)

Akai Usagi – lien : paroles
(visité le 15 octobre 2010)


La traduction des paroles selon un fansub
(je tiens à remercier de manière générale leur travail et le partage de leur passion) :
Tu n’es pas très bon en blagues sur l’Amour
Je ne dois pas me noyer dans la neige
Je te vois afin de conserver cette dévotion
C’était bien, cette fois ?
Je porte la rumeur d’un passé rouge en guise de fardeau

Le lapin aux yeux rouges
S’échappe presque
Car je t’ailais
J’ai eu l’impression de m’envoler
Quand tes désirs se sont fânés
Devrais-je mourir ?
C’est par ta faute que nous nous sommes rencontrés, lapin
Et s’il n’y avait pas de lune, lapin ?


Quand on comprend les enjeux des paroles, on comprend mieux ceux de la musique. Il est question d’Amour et de séparation, probablement à cause d’un passé lourd et mystérieux,
d’où les doubles rôles
entre la voix et les instruments,
entre le ‘désordonné'/la pénibilité et l’harmonie,
entre le jazz et le pop-rock,
entre le réel et l’irréel (arrangements),
entre les 2 personnages dont il est question.

La minute culturelle :
- Makura no sōshi signifie Les notes de chevet.
Les notes de chevet est une œuvre de la littérature japonaise, voire mondiale.
Ecrite par l’auteur Sei Shônagon vers l’an mille, elle serait l’une des 1ères formes romancées.

- Sur le kimono du personnage Manjii, on retrouve un Svastika.
En France et en Occident, nous l’associons à la croix gammée (de biais et branches qui pointent vers la droite), signe du nazisme d’Hitler.
Cependant, la signification et l'importance du svastika varient selon les cultures et les époques:
pointant vers la gauche ou vers la droite, vertico-horizontale ou de biais, arrondi carré ou recourbé, motif décoratif avec ou sans signification, signe religieux (hindouisme et bouddhisme), les 4 saisons, les directions, la rotation du ciel, le flux des énergies, etc etc…
Sur les plans de ville japonais, le svastika dextrogyre (卍) (branches qui pointent vers la gauche) est utilisé pour marquer les temples bouddhistes. Dans ce même pays, il aurait également pour signification : diversité et puissance.

Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.



Je vous souhaite de passer un bon moment, dans cette ambivalence attrayante, tiraillé entre la dévotion et la déroute.

samedi 9 octobre 2010

Analyse : « Je Veux »



« Je veux »

interprêté par Zaz
lien : clip (visité le 8 octobre 2010)

écrit par Kerredine Soltani (photo de gauche)

composé par Tryss (photo de droite)
lien : paroles + accords (visité le 8 octobre 2010)

Les « pour » :
- Des paroles qui parlent de valeurs, ça accroche ! Kerredine Soltani évoque les choses simples : l’argent ne fait pas le bonheur, on a besoin d’amour et de franchise.
- Un air jazz entraînant qui redémontre la simplicité évoquée dans les paroles : son acoustique, l'utilisation des mains par Zaz en tant qu’instrument…

Les « contre » :
- Un air Jazz qui descend d’une demi-octave et des accords mineur durant le refrain, ça me rend plus morose que ça me donne la bonne humeur.
- Les « je suis comme çaaaaaaaa» : en effet Kerredine, Zaz parle fort et je l’excuse, et elle m’excusera aussi de zapper ce moment-là qui me casse les oreilles.
- Seulement 2 couplés sur un thème qui pourrait faire plus, pour écouter ensuite le refrain en répétition…

Les « neutre » :
- On apprécie ou pas la voix de Zaz. Elle n’a rien d’exceptionnel, et c’est peut-être ça aussi qui nous accroche, pourvu qu’elle chante juste ; néanmoins, c’est un style qui correspond parfaitement au genre de musique en question.
- « Je veux » : le titre peut être pris comme une simple « évocation » des valeurs de vie ou comme une « obligation », selon son ressenti.
- Le style qui prône l’aspect « libre » de Zaz dans le clip est travaillé (sous-entendu ce n’est pas vraiment elle). N’oublions pas de faire la part des choses entre la personne qui a écrit la chanson et la personne qui la chante.


Comme beaucoup de succès, des musiques font l’objet d’un rabâchage trop régulier sur les stations radios, chaînes TV, sonneries de téléphones, etc etc. Conséquence…OVERDOSE.
Ce qui s’est passé avec ce titre.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Analyse de musiques

La rubrique « Analyse » identifie les raisons pour lesquelles je n’apprécie pas certaines musiques.

Avant tout, admettons qu’en parler démontre tout de même un certain intérêt.

Loin d’une critique pour dire simplement qu’on n’aime pas, elle se construit sur des arguments « pour » et des arguments « contre », voire « neutre ».
Mon avis étant à 100% subjectif, tout est discutable, bien au contraire : débattons !

Ces moments critiques concernent uniquement le travail musical (l’écriture, la composition, les interprétations instrumentales et vocales), en distinguant et en respectant les aspects personnels des individus dont il est question.

dimanche 3 octobre 2010

L’ombre du chuchotement S.O.W.


Un groupe local, avec talent, pousse l’envie d’une présentation :
Shade of Whisper

Il se caractérise par une base rock à rythme plutôt soft, avec une pointe de métal genre gothique, et du chant lyrique en anglais.
Curieux style ? En effet curieux à la première écoute, si on ne connaît pas encore Nightwish ou Within Temptation, cependant accrocheur aux suivantes.

À l’origine composé de 4 personnes, je ne citerai que
Laetitia : auteur - compositeur - interprète + guitare et piano
En effet, le groupe est en remaniement depuis 2010 et la leader charismatique s’essaie en solo.

Le groupe tâtonne la cour des grands :
- en final du concours ZicMeUp 2099 (cf. interview de Christian Vié sur Myspace : http://www.myspace.com/shadeofwhisper)
- séance photos (cf. photos sur Myspace)
- 1 EP : S.O.W. (2008) + d’autres composition en démo

Parmi les compositions, mes préférés :
- Sacrifies
Sacrifies - lien : musique
(visité le 2 octobre 2010)
Un air qui, selon moi, exprime plutôt bien de façon musicale le mot sacrifice, une souffrance (ressentie par la puissance du chant et de la guitare électrique) pour accéder à un ‘meilleur’ (mélodie harmonieuse et libératrice).
- Magical Pratices
Magical Practicies – lien : musique
(visité le 2 octobre)
Chanson qui nous fait partir à l’époque des chevaliers et des esprits, où on imagine la sorcière pratiquer ses sorts de… magie blanche ou magie noire ?
- Memories
Memories – lien : musique
(visité le 2 octobre 2010)
Très beau slow mêlant la voix de Laetitia au piano et au violon.

Si vous accrochez, je vous recommande :
Alone, Whisper, Lost In You
cf. Voobys, YouTube...

Le - : un tempo qui pourrait être plus varié entre les musiques
Le + : certaines compo font ressortir l’excellent mariage entre le lyrique et la guitare électrique


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.



Je vous souhaite de passer un bon moment découverte, d’un nouveau groupe, d’un nouveau genre.

samedi 25 septembre 2010

A reggae Englishman


Célèbre et reconnaissable : «Ho ho ho !»
-> «Here I come» (1985), clip et musique :
http://www.voobys.com/video/video.php?q_search=Barrington+Levy&id=sYnpuyXNcGM&pos=0
(visité le 24 septembre)

Vous avez reconnu………Barrington Levy !
Là, on touche à du lourd… un remarquable reggae, dancehall pour la précision, qui signifie rythme lent avec prédominance de la basse et de la batterie.
Il faut dire que Barrington était et est fait pour ça : né en Jamaïque en 1964, il débuta sa carrière à 15 ans. Et depuis son commencement, chacun de ses titres sont, tout simplement, ex-cel-lents.

Parmi ses nombreux CD, je ne citerai ici qu’Englishman (remasterisé) (2007).
http://www.musicme.com/Barrington-Levy/albums/Englishman-(Remastered)-0829410248563.html
(visité le 24 septembre 2010)
Si ça se consommait, je dirais « ça se boit comme du p’tit lait », or je n’ai pas trouvé l’expression qui se rattacherait à l’écoute… celle-ci très facile, passe partout, tranquille et rythmée à la fois, produisant un état de quiétude : le corps se détend et se prend à bouger tout seul avec prospérité sur la base rythmique.

Tout est dit. Ne tardons pas, écoutons « Englishman » (1979) :
http://www.voobys.com/video/video.php?q_search=Englishman+Barrington+Levy&id=mFy8aGhRSe0&pos=1
(visité le 23 septembre 2010)

mais aussi « Don’t fuss nor figth » (1982) :
http://www.voobys.com/video/video.php?q_search=Barrington+Levy+don+t+fuss+nor+figth&id=qWryA9YWU-4&pos=3
(visité le 24 septembre 2010)


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.



Je vous souhaite de passer un moment de ‘tranquil’atitude’ autour de ces 3 titres, un moment à la limite de la frustration car la liste musicale de Barrington Levy est encore longue…

samedi 18 septembre 2010

Une fatale berceuse


Une dédicace à mes copains et copines, nouveaux parents ou avérés, en cours ou en projet,

Une dédicace pour ces parents actuels ou à venir qui ont ou vont passé(er) de mauvaises nuits,

…pendant lesquelles l’envie de vengeance future leur prendra…oui, la vengeance ! VEENNGEAAANCE HAA, HA, HA, HA !! (Avertissement : l'abus de nuits blanches nuit gravement à la santé mentale)
« Quand tu s'ras ado j'te jure tu vas morfler » ou pire encore… comme il est 6H de mat’ et que je suis sensé(e) me lever à 7H « dans une heure j'file à la mairie, J'vais faire changer ton prénom pour un sale truc bien pourri » !

Mais avant ça, ils auront écouté les Fatals Picards, ou à l’inverse cela leur rappellera quelques souvenirs…
Paroles et clip de « Dors mon fils » :
http://www.france-jeunes.net/paroles-les.fatals.picards-dors.mon.fils-39501.htm
(visité le 15 septembre 2010)

Plein d’humours ces Picards qu’on ne s’en lasse pas du tout : c’est comme si on écoutait Rire et Chansons, sauf qu’avec les Fatals Picards on les a en une pierre deux coups…
Il est bon de rappeler que c’est du 2d degré…bref, tout est bon à écouter, au point qu’il m’est impossible de sélectionner d’autres titres. Alors comme le groupe, je vais faire du 2 en 1, en présentant les albums sortis, je citerai quelques compositions :
- Navet Maria (2001)
- Droit de Véto (2003), Schizophrène, Chasse pêche et biture
- Picardia Independenza (2005), A l’enterrement de Derrick, Dors mon fils
- Pamplemousse Mécanique (2e ed, 2007), Bernard Lavilliers, La sécurité de l’emploi, Seul et célibataire, L’Amour à la française (Eurovision 2007)
album en écoute sur MusicMe :
http://www.musicme.com/Les-Fatals-Picards/albums/Pamplemousse-MEcanique-(Edition-Eurovision-+-1-Titre-Bonus)-0825646991723.html
(visité le 17 septembre 2010)
- Public (2008) (version live)
album en écoute sur MusicMe :
http://www.musicme.com/Les-Fatals-Picards/albums/Public-(DMD)-(Edition-Simple)-0825646957057.html
(visité le 17 septembre 2010)
- Le sens de la gravité (2009), Mon père était tellement de gauche, C’est l’histoire d’une meuf
album en écoute sur MusicMe :
http://www.musicme.com/Les-Fatals-Picards/albums/Le-Sens-De-La-GravitE-0825646908585.html
(visité le 17 septembre 2010)

Les titres cités sont en écoute sur Voobys :
http://www.voobys.com/video/search_video.php?q=fatals+picards
(visité le 16 septembre 2010)
où on trouvera également :
- La mort de Johnny (à l’origine sur l’album Le sens de la gravité…mais ça a fait polémique)
- Le skate
- La ferme

Quant à la biographie du groupe, vous l’aurez compris, elle ne sera jamais aussi bien décrite que par eux-même « De l’origine des espèces : la première biographie des Fatals Picards disponible enfin en français » sur leur site :
http://www.fatalspicards.com
Si flemme de lire, un très bref résumé : depuis la création du groupe en 1998, il y eut beaucoup de mouvements dans la formation du groupe ; au jour d’aujourd’hui, septembre 2010, les membres sont au nombre de 4 :
- Paul Léger - chant (milieu de la photo)
- Laurent Honel - guitare (au-dessus)
- Jean-Marc Sauvagnargues - batterie (à droite)
- Yves Giraud - guitare basse (à gauche)


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.



Je vous souhaite de passer un moment, à l’origine sur des thèmes au goût d’amertume devenir, plein de dérision et d’humour.

dimanche 12 septembre 2010

Nous vivons dans un monde idéal…chacun pour sa gueule


Du bonheur véritable en écoutant «Chacun pour sa gueule» de Delicious,
passé discrètement sur les ondes il y a maintenant 3 ans…

Pourtant, pourtant… depuis, ce refrain m’est resté collé à la peau (ou à la cervelle).
Ca, ça s’explique par le ton rock collant parfaitement avec les paroles ironiques, là pour juger notre société. Tous connectés au monde, mais chacun pour sa gueule. Un monde où «on te demandera pas trop de penser, […] surtout de dépenser».
On y croit et on a envie d’y croire, aux valeurs...mais au final, on est comme tout le monde, on suit le mouvement.
Clip et musique :
http://ma-tvideo.france2.fr/video/iLyROoaftdAO.html
(visité le 10 septembre 2010)
Paroles :
http://musique.ados.fr/Delicious-2/Chacun-Pour-Sa-Gueule-t160698.html
(visité le 10 septembre 2010)

La composition du groupe étant exceptionnelle, tout de même un mot sur Delicious.
C’est l’alliance entre les ex-membres des groupes Watcha, pour Keuj à la batterie, et la Bestia, pour Jimi au chant et à la guitare puis Mikaël à la basse.
Une alliance qui s’est quand même cherchée entre la formation du groupe (entres membres ex-Lofofora, ex-Prohom également) en 2004 et le 1er (et pour instant unique) album en 2007.

L’album en question c’est « Un monde parfait » (2007) : pas d’originalité particulière, mais au contraire une voix plutôt « soft » sur du pop-rock-métal français à l’état purifié et ça s'apprécie !
À l’écoute, le mot « monde » se fait redondant…on aura bien compris, Delicious s’exprime pour dire qu’il n’est pas en accord avec ce qu’il est aujourd’hui :
http://www.musicme.com/Delicious/albums/Un-Monde-Parfait-3770000270020.html#
(visité le 10 septembre 2010)
A choisir que quelques titres,
il me semble avoir également entendu « Encore là » sur radio locale,
et « Jamais sur la bouche » rappelle des airs de La Ruda.

Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.


Un délicieux moment d’écoute en pur égoïsme, chacun pour soi et son appréciation…

dimanche 5 septembre 2010

Lussi de MYPOLLUX


«Lussi de la Nouvelle Star», «Lussi, la choriste d’Anaïs»… c’est une pointe de regret lorsque j’entends ces propos, car avant tout c’était Lussi de Mypollux !

Mypollux est/était un excellent groupe nancéen de la branche métal.
Il se caractérisent avant tout par les textes, un soupçon farfelu et lugubre, écrits et chantés par la voix puissante de Lussi,
mais aussi par de longues intro démontrant l’énergie de la guitare et de la basse,
et par des chansons en 3 temps couplet/pré-refrain/refrain, rompant enfin les structures traditionnelles de la musique tout en restant harmonieuses et résultant d’un travail de groupe : Thomas Copier à la batterie, Florent Perreton à la basse et Yann Klimezyk à la guitare (de gauche à droite sur la photo).

Haaa…trop difficile de choisir que quelques titres parmi leurs 3 albums : Trouble Amarante (2005) , Dédales (2009) et, le très bon, Contraires (2006).

Le 1er réel succès de Mypollux vient de leur collaboration avec Joe Duplantier, chanteur de Gojira, sur le titre « Coffre à souhaits ». Ce dernier est, pour moi, le phare de Mypollux ; il explique à la fois :
- le nom du groupe « Pollux » du Manège Enchanté: l’enfance, les jeux de la vie d’adulte, la peur des monstres et de grandir,
- et leurs paroles récurrentes telles un dicton : « j’ai peur de toi, j’veux pas grandir », la différence et le lien entre le toi et le moi.
Lien musical avec photos et paroles (par contre son pas top) :
http://www.voobys.com/video/video.php?q_search=mypollux+coffre+à+souhaits+clip&id=kBJh0y5SZdQ&pos=2
(visité le 1er septembre 2010)

« Jeu » est un des seuls titres à avoir un clip :
clip
(visité le 1er septembre 2010)
Avec « Contrego », nous avons la démonstration de la performance vocale de Lussi, 2 extrêmes où dans « Jeu » elle peut pousser un cri sur-aigu et dans l’autre utiliser la voix rauque d’un chanteur de black métal. Lussi fait preuve d’une voix très bien maîtrisée, pour laquelle on a un aperçu dans «Chrysalide» :
Musique
(visité le 1er septembre 2010)
Paroles
(visité le 2 septembre 2010)

« Qui dort dîne » est un titre qui a été diffusé sur la radio locale de Nancy (merci radio Graffiti).
Il exprime la non-maîtrise du « moi » sur le « toi », tout en tentant d’y faire face…
« je suis esclave …je me soumets…mon unique solution…désinhibée…la nuit aura raison de moi/toi » etc etc…
un texte en « s », tel un serpent ou un spectre, pour mieux ss’inssinuer dans notre essprit:
Musique
(visité le 1er septembre 2010)
Paroles
(visité le 2 septembre 2010)

Le nom du dernier album « Dédales » « en forme de labyrinthe évoque directement les méandres que doit aujourd’hui affronter un groupe indépendant qui estime qu’il a encore de nombreuses choses à dire, et qu’une douloureuse expérience en Major n’a pas découragé » (sur myspace). En effet, « Dédales » a été entièrement produit, enregistré, mixé, marketé et promu par le groupe lui-même, avec les avantages mais aussi les difficultés que cela occasionnent…
Dans cet album, Lussi décline dans « Aux âmes » de manière poétique et forte les différentes couleurs de celles-ci prises en fonction des sentiments :
Musique
(visité le 2 septembre 2010)
Paroles
(visité le 2 septembre 2010)

Alors, Lussi « c’était » Mypollux… Sous l’influence de Thomas, le batteur, Lussi devient aujourd’hui Lussi in the sky.
Une ‘tite pointe de regret de ne plus avoir le style de Mypollux, n’empêche que Lussi in the sky fait toujours autant preuve de style, son style, et de savoir-faire dans son solo « Super Héro » :
Clip
(visité le 2 septembre 2010)
A quand la suite ?...


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.


Je vous invite à découvrir également les autres titres de Mypollux, bonne écoute!

samedi 28 août 2010

La performance d’interprétation d’Edith Piaf


Edith Piaf chantait, mais n'écrivait pas ses chansons. Jusque là, rien de particulier.
Mais comment faisait-elle pour s’approprier à ce point les musiques ?
D’où provient l’émotion qu'elle suscite ?

En plus d’être entraînée à une parfaite élocution, elle vivait les paroles, elle nous fait vivre les paroles, comme la performance théâtrale d’un comédien ou encore d'un conteur d’histoire.

Passons les chansons ultra-connues et écoutons 2 exemples qui illustrent bien mes propos.

« Le grand voyage du pauvre nègre » (1938)
raconte l’histoire bien triste du trajet en bateau d’un homme embarqué comme esclave.
http://www.musicme.com/Edith-Piaf/albums/La-Vie-En-Rose-0881969500011.html#
(visité le 25 août 2010)
Edith a pris le soin de différencier sa voie qui raconte l’histoire et plante le décor, la voix autoritaire du maître des esclaves, et surtout l’accent du «nègre» au cours du refrain. Le personnage ne veux plus vivre ce calvaire : il se jette à l’eau, tente de se sauver ; alors son cœur et la voix d'Edith accélèrent le débit. Puis l’homme fatigue, le rythme musical s’apaise, Edith s’essouffle…
Les paroles, écrites par Raymond Asso, mises en musique par René Cloërec:
http://www.parolesmania.com/paroles_edith_piaf_2574/paroles_le_grand_voyage_du_pauvre_negre_396887.html
(visité le 25 août 2010)


Plus joyeux : « Corrèq’ et réguyer » (1937) redonnera le sourire !
En écoute sur musiqueMe (taper le titre, choisir un album, cliquer sur le titre, puis, lire dans le lecteur à droite)
Bé voui, on écoute, cette fô, la ph’lisophie d’vie du Grand Totor : sa f’’çon d’causer est direct’ment transcrite par La Môme.
Une deuxième écoute n’est pas de trop, avec les paroles sous les yeux cette fois, écrites par Marc Hély, mises en musique par Paul Maye:
http://www.parolesmania.com/paroles_edith_piaf_2574/paroles_correque_et_reguyer_396793.html
(visité le 25 août 2010)


Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

J’ai rarement retrouvé cette qualité (et le travail qu’elle suscite…) chez un autre interprète…
Si vous avez des propositions et des comparaisons, elles sont bienvenues après écoute.

Je vous souhaite de passer un pur moment rétro, sous haute performance.

samedi 21 août 2010

Au pays de Zanarkand


Bienvenu(e) à Zanarkand. Où est Zanarkand ?

Les joueurs de Final Fantasy X l’auront reconnu… Même s’en y jouer, j’ai été bercée par la musique et touchée par la mobilisation de tout un orchestre pour illustrer de superbes images virtuelles. Quand les japonais s’y mettent, c’est du sérieux, du travail sur tous les fronts, la recherche d’approcher de la perfection…

« To Zanarkand » est une interprétation piano, calme et magique, que quiconque, et ce quelques soient ses goûts musicaux, appréciera…
Jouée au piano par un inconnu, une excellente interprétation :
http://www.voobys.com/video/video.php?q_search=to+zanarkand&id=r98n-rUZy30&pos=11
(visité le 19 août 2010)
Ou version « officielle » (à quelques détails près c’est la même chose) :
http://www.voobys.com/video/video.php?q_search=to+zanarkand&t=music&id=08RYp-uDpPo&pos=0
(visité le 19 août 2010)

Si vous aimez écouter le piano, je vous conseille vivement le CD « Final Fantasy X piano Collections », pas de grande prouesse, tout simplement superbe.


Le 2d coup de cœur issu de la Bande Originale (BO) de FFX « Suteki Da Ne ».
Ouvrons notre esprit à d’autres cultures et posons un pied au pays du soleil levant. L’écoute de la langue japonaise pourrait surprendre. «Suteki Da Ne » (« N’est-ce pas merveilleux ») interprété par la célèbre Rikki (Ritsuki Nakano) est une excellente initiation. Sa voix nette et claire part dans des dièses aigus accrochant nos oreilles, qui ne souhaitent pas en perdre une note. On sera surpris de rester écouter une musique de plus de 6min sans voir passer le temps.
Le clip officiel offre la possibilité de voir à la fois la chanteuse et des images du jeu vidéo :
http://www.voobys.com/video/video.php?q_search=suteki+da+ne&id=9cVoauKyHTE&pos=9
(visité le 19 août 2010)


Pour renforcer mes propos et montrer le sérieux du travail musical du jeu, des concerts orchestraux ont été donnés depuis les débuts de Final Fantasy : tournées au Japon, mais aussi aux Etats-Unis, Allemagne… par joués par différents célèbres orchestres (celui de Londres, Los Angeles…).
Bravo aux compositeurs Nubuo Uetmatsu, Masashi Hamauzu et Junya Nakano (pour FFX), et bien d’autres…

Pour conclure, nos sens se confondent, les producteurs ont trouvé le bon mélange indissociable…
Si on aime le jeu vidéo mais pas forcément la musique classique, on accrochera quand même à sa B.O.
On apprécie la B.O., sans être un averti des orchestres, on restera aussi béa devant les images du monde irréel et fantastique du jeu…


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.


Je vous souhaite de passer un excellent moment musicalement réelle et fantastiquement virtuel.

samedi 14 août 2010

« She moved through the fair » et Anùna


Entrons ensemble dans l’univers musical mystérieux des celtes irlandais…

À l’écoute de «She moved through the fair», on voit... Des images sonores se forment devant nos yeux ou nos oreilles, on ne sait plus vraiment, celles de forêts hantées de fées et de gnomes lorsque la musique est interprétée par Anùna ou Lareena McKennitt :
http://hotbd.mobi/video/Zr_hhkY4Bnk/She-Moved-Through-The-Fair-Loreena-McKennitt.html
(visité le 13 août 2010)
si le lien ne fonctionne pas :
http://www.voobys.com/video/video.php?q_search=she+moved+through+the+fair&id=6UR_A2mw71Y&pos=8
(visité le 14 août)

ou encore par cette artiste dans un pub de Dublin, dans un brouhaha les consommateurs laissent place peu à peu au silence pour mieux écouter ce superbe a capella :
http://hotbd.mobi/video/4ALjOgOMhiU/She-Moved-Through-the-Fair.html
(visité le 13 août 2010)
si le lien ne fonctionne pas :
http://www.voobys.com/video/video.php?q_search=she+moved+through+the+fair&id=4ALjOgOMhiU&pos=2
(visité le 14 août)

Elle aborde un aspect plus tribal, tout en gardant l’image angélique de ses interprètes, chantée par Celtic Woman :
http://vodpod.com/watch/24770-celtic-woman-live-she-moved-thru-the-fair-the-butterfly
(visité le 13 août 2010)


Je n'ai pu trouver de lien pour l'interprétation de "She moved through the fair" par Anùna.
Anùna est une chorale d’origine irlandaise ; les membres abordent une musique spirituelle et « ultra zen ».
Voici d’autres titres qui pourront donner une idée de leur style:
- « the heart’s cry »
http://www.musicme.com/Anuna/videos/?res=vidweb&v=2
(visité le 13 août)
- titres variés :
http://hotbd.mobi//list.php?q=Anùna&sa.x=21&sa.y=17&filter=on
(visité le 13 août 2010) ou YouTube, Voobys...

Si vous connaissez le genre de la B.O. des jeux vidéo Final Fantasy,
vous remarquerez une similitude (et je n’ai pas été la seule à le remarquer, c’est pour dire) d’Anùna accompagné par « the Ulster Orchestra » pour le titre «The Great Wood» :
http://www.voobys.com/video/video.php?q=+anuna&t=music&id=WXtkamvMQXA&pos=19
(visité le 14 août 2010) ou YouTube


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.



En effet, l'accent de Anùna est dans l'autre sens. À défaut de pouvoir le faire, j'en ai quand même mis un...
Je vous souhaite de passer a very good Irish moment.

dimanche 8 août 2010

« Mots dits français »/« maudits français », tout dépend de quel côté on se pose !


Du rap cette fois…à moins que ce ne soit de la musette? du folklore ?

Textes rapés sur un air d’accordéon : drôle de mélange ?
Que néni, que du bonheur.
En effet, Java «c’est pas de la menthe à l’eau», car si on prend le temps de décortiquer les textes «j’me marre» !

A écouter !!
« Mots dits Français » l’histoire d’un français qui va au Québec, s’en suit conversations avec quiproquos et jeux de mots :
http://nefnel.vox.com/library/audio/6a0110161ba2fb860b0110184d95ad860f.html
ou sur YouTube, dailymotion…

Impossible de trouver les paroles sur le net… Pour se réconforter, on peut voir les paroles en clip de leur chanson « Sexe, accordéon et alcool », qui est aussi leur devise :
http://www.jukebo.fr/java/clip,sexe-accordeon-et-alcool,r3k88.html

La recette de Java ?
Une rencontre entre 2 parisiens, un auteur et un compositeur en 1998, aggrémentez le tout de 2 autres musiciens:
au chant et à l’écriture, nous avons R.wan (Erwan Seguillon),
à l’accordéon, au clavier et à la composition : Fixi (François-Xavier Bossard),
à la contrebasse : Pépouseman (Jérôme Boivin),
et à la batterie : Bistrol Banto (Alexis Bossard).

Mélangez bien et nous obtenons 3 CD :
« Hawaï » (2000), plus une version live « Java sur Seine » (2001),
« Safari Croisière » (2003),
« Maudits Français » (2009), qui pour moi est le plus travaillé à la fois au niveau paroles et musique ; l’album est sorti après une pause du groupe, la prise de recul et les expériences variées personnelles (ex. la collaboration de R.wan avec Wiston McAnnuff !) a audiblement été bénéfique, tout en restant très encré dans leur style unique.

A voir !!
Ce site : les photos de concert sont belles, nettes, bons angles et belles couleurs avec les jeux de lumière (un pro quoi) :
http://www.nicolasgaire.com/photo-java-en-concert-au-bataclan-la-grosse-fiesta


http://www.myspace.com/javathefrenchband


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.

samedi 31 juillet 2010

« Seras-tu prêt » à écouter Angela McCluskey ?



Récemment, j’emprunte à la médiathèque un CD de Deep Forest « Essence of the forest » (2004).
Le mélange est électro, à la fois calme et pop ; les voix nous semblent ancestrales, sortir de je ne sais quelle ethnie lointaine, de je ne sais quelle «forêt profonde»…

Pour en savoir plus sur la genèse de Deep Forest de Michel Sanchez :
http://www.musiques62.fr/Reportages/Rencontres-d-artistes/Michel-Sanchez-l-essence-de-Deep-Forest (visité le 30 juillet 2010)


Entre la relax et les coups de boost, vous reconnaîtrez « Sweet Lullaby »
(traduction des paroles : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sweet_Lullaby (visité le 30 juillet 2010)
ou encore « Forest Hymn »,
puis on tombe vers la fin sur « Will you be ready ».

Écoute de l’album possible sur Musicme :
http://www.musicme.com/Deep-Forest/albums/Essence-Of-The-Forest-5099751500520.html# (visité le 29 juillet 2010)
ou extraits sur Amazone :
http://www.amazon.fr/Essence-Deep-Forest/dp/B0000YI5ZI


Le Zuh Di ou Dizi (flûte chinoise) et le Koto (sauf erreurs de ma part) nous font voyager en plein cœur de l’Asie. Le duo de voix d’Angela Mc Cluskey et d'Hajime Chitose s’y prête merveilleusement bien. Hajime est japonaise alors qu'Angela est écossaise de souche !
cf. Will you be ready sur YouTube

Intriguée, par cette dernière, j’écoute son CD « The Things we do » (2004), à savoir qu’il y en a d’autres.
On peut le qualifier de genre alternatif puisque Angela Mc Cluskey joue avec plusieurs styles. Sa voix particulière est là. Les personnes qui aiment le zen et la pop l’apprécieront, mais…on ne retrouve pas l’esprit mystique entretenu par Deep Forest…

Écoute de « It’s been done » sur YouTube
ou http://www.myspace.com/angelamccluskeymusic (visité le 31 juillet 2010)


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.

vendredi 23 juillet 2010

Pravda : Boddy addict, «véritable» «addiction» à ce titre


Qui est Pravda ?

- Rock électro, voici le genre

- Sexy, voici l’image

- Sue à la basse, Mac à la guitare, voici les membres du groupe

Remontons le fil : Nous avons tous entendu Suzanne Combo (dit Sue) au moins une fois, et pour cause -> le duo avec Indochine «Un ange à ma table»
La rencontre s’est faite lors des tournées où Pravda faisait la 1ère partie du célèbre groupe.

Parlons musique : Album « A l’Ouest » 2007
Un coup de cœur pour « Body Addict » : rythme entraînant, entre la guitare et la batterie, la voie grave de Sue se prête très bien à l’esprit sexy « I love me, I love you » et l’air de Mac nous reste dans la tête « Aaaa… ou ou ou ou ou »…plus explicite en musique :
http://www.linternaute.com/video/68750/pravda-body-addict/

« Tu es à l’ouest » est également excellent : les sons plus électro, les paroles plus parlées donnent un air anti-conventionnel et rebelle renforcé par les grosses guitares du refrain : « Hey ! Hey ! Hey ! Hey ! »
http://pravdaplanet.net/tuesalouest/vids/

Pour l’anecdote : le mot russe « pravda » signifie « vérité »
Pour la 2d anecdote : Sue se mettrait en solo et Mac aurait trouvé sa remplaçante Nina Robert (star du porno)
http://www.ninaroberts-blog.com/pravda-2-video-de-la-repet-du-291009

image :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Pravda_concert_glazart_02.jpg

Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.

vendredi 16 juillet 2010

On s’y connaît en musiques classiques, la preuve en écoute : Maria Callas - Norma (Bellini) « Casta Diva »


Tout le monde connaît, tout le monde l’a entendu… Pour cause, à défaut de ne pouvoir ou vouloir fréquenter les opéras, on l’a entendu un peu partout (films, nombreuses publicités…)

Ecoutez, puis seulement après retenez le nom :
Interprétation par Maria CALLAS de « Casta Diva » air d’entrée de l’opéra « Norma ou l’Infanticide » (1831) de Vincenzo BELLINI.

On retrouve la vidéo sur de nombreux supports, néanmoins rarement la version intégrale, ci-fait dans le lien :
http://ma-tvideo.france2.fr/video/iLyROoaftBG8.html (visité le 15 juillet 2010)
Il s'agit d'un « extrait du récital de Maria Callas à l'opéra de Paris le 19 décembre 1958 lors du gala de la Légion d'Honneur. "Bellini - Norma - Casta Diva" Première apparition de La Callas en France. »
Au-delà de la perte de qualité du son dû à la compression pour mettre la vidéo en ligne, le défaut restera la qualité d’enregistrement en public, on entend les gens qui toussent et mumurent lors de l’intro musicale, mais...se taisent dès les 1ères notes de La Callas.

Plaisir du partage, pour vous faire passer 7min inoubliable…
Mode d’emploi ☺
- installer vous confortablement,
- insoler vous, soyez seul avec votre écoute (je vous assure que l’écoute n’est pas la même seul ou en groupe),
- préférer l’utilisation d’un casque, par rapport à l’écoute sur les hauts-parleurs de l’ordinateur ou les oreillettes souvent de pauvre qualité,
- ne pas penser, éviter de regarder la vidéo dans un 1er temps, juste écouter.

Cette musique a un véritable effet sur le corps et l’esprit… À la fois détente, suite à l’intro musicale d’1min, son rythme calme…le temps devient autre, il est même suspendu. À la fois tension, dans les moments forts de la musique, le corps se raidie légèrement, même si on ne comprends pas les paroles en italien, on sent la tragédie à venir.

Vidéo avec traduction des paroles :
http://www.jukebo.fr/maria-callas/clip,casta-diva-norma-,5u030.html
(visité le 13 juillet 2010)
Paroles :
http://www.metrolyrics.com/casta-diva-lyrics-maria-callas.html
(visité le 13 juillet 2010)
Photographie (ci-dessus) :
http://www.callas.it/english/foto.html
(visité le 16 juillet 2010)


Une écoute hors temps, 7min dans un monde, un monde qui n’est pas le nôtre…


Mon mot de la fin :
Inutile de rappeler ma devise puisqu’on l’a déjà entendue et ré-entendue. Profitez cette fois de son intégralité et de La Callas.

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.

samedi 10 juillet 2010

Eiffel, porte le nom du symbole de la France et chante ses grèves…


Le temps des festivals est bien entamé :
si la performance musicale ne vous dit encore rien, vous croiserez au moins l’affiche ou le nom d’Eiffel.

J’attarderai mes propos sur une seule de leur création du dernier album « A tout moment » (2009) : « A tout moment la rue »

Tels les "murmures" d’un peuple, la musique commence dans un "souffle"…
Les 1ères objections se font sentir : la gratte donne le tempo ;
C’est au tour du tambour, comme un battement de cœur décrit sous "l’éclat de nos palpitants".
La pression monte : les instruments s‘ajoutent, la musique s’amplifie, "à bien compter le monde on est x fois plus nombreux",
Jusqu’à ce que le peuple revendique, un cri, plus exactement 2 cris se font entendre : superbe duo polyphonique entre Romain Humeau et Bertrand Cantat !

Une construction en parfaite symbiose entre les paroles, le ressenti et la musique.

Musique, clip et parole sur http://www.eiffelnews.com/ (visité le 4 juillet 2010)
-> cliquer sur la main avec les étoiles, puis apparaît le menu à gauche : « Voici un extrait de l'album "A tout moment la rue" »

Pour l’anectode, nous écoutons ici une construction familiale (l'union fait la force). Romain Humeau (au chant et à la guitare principalement) a su chercher l’aide dans son entourage. Déjà, présentons les membres du groupe : Nicolas Courret à la batterie, et Estelle, à la basse, mariée à Romain. Puis, si vous distinguez les sons des hautbois sachez que c’est sa sœur Clémentine, et Fabrice Gand, sans énumérer les coups de pouces des autres membres de la famille, musiciens aussi évidemment, comme Philippe et Florence Humeau entre bien d’autres…

Mon mot de la fin :
Véritable coup de cœur d’une chanson presque passée inaperçue en radio….

Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.

dimanche 4 juillet 2010

Paradise Lost, Paradis métalleux retrouvé


Bonjour à tous ! Inauguration de ce blog avec mon 1er article:

Pas évident de commencer…les sujets de manque pas, mais que choisir ? Celui qui donnera la tonnalité, l’esprit…


Ce sera : Paradise Lost

Découverte à travers un journal local :

La photo, plutôt artistique, me racontait à la fois le genre « Métal » (et même «gothic») du groupe et la recherche de la « netteté ».
Ca y est, nous avons le genre du groupe : ce que j’appelle du « métal musical », grosses guitares avec des mélodies harmonieuses.

Mon analyse de photo se révèle plutôt juste :
suite à la visite du site (plutôt bien fait, avec entres autres la possibilité d’écoute d’extraits de quasiment toutes leurs musiques, certes qualité pas top mais possibilité quand même)
http://www.paradiselost.co.uk/
et surtout après l’écoute du dernier album :
« Faith divides Us - Death united Us » (2009)

Leurs musiques sont bien construites autour de passages calmes, sortes de mini pauses musicales, qui redonnent d’autant plus de force aux passages plus énergiques. Nous suivons à travers l’écoute la guitare de Greg Makintosh qui forme le fil conducteur, avec de magnifiques instants solo introduisant ou concluant les refrains.

A écouter : Parmis mes préférées (et le choix est large) :
- « As Horizons end »
Musique
(visité le 19 juin 2010)

- « Nothing sacred » issue de Host
Musique
(visité le 19 juin 2010)
Host (2000) est un album à part du groupe, car se rapproche plus du style de Depech Mode, que de leur tracé habituel. Néanmoins, "Nothing Sacred" fait partie de ses chansons qui nous accrochent jusqu’au bout : une magnifique intro violon, air qui nous suit jusqu’au bout de la chanson, superbement accordé aux refrains polyphoniques et toujours aux guitares de Greg M et Aaron Aedy.

- « One Second » issue de l’album du même titre
Musique
(visité le 19 juin 2010)
ou cf. Youtube
L’air de synthé rappelle les « vieux » groupes de métal genre Dream Theater et bien d’autres, et les polyphonies entre le chanteur Nick Holmes et le batteur Lee Moris (à l’époque, car maintenant : Adrian Erlandsson) sont magnifiquement portées par les violons en arrière "plan".
Dans cet album (1997), l’enregistrement a mis en avant la batterie, des sonorités graves (basse de Stephen Edmondson) et beaucoup de sons "piano" (c’est-à-dire des sons à faible décibel), ce qui (me) rappellent le style des musique de film.


Une autre preuve de mon analyse : le travail du groupe sur le titre « Faith divides Us- Death unites Us » avec l’orchestre symphonique de Prague :
http://www.myspace.com/paradiselostuk
(visité le 19 juin 2010)


Pour conclure,
certes le style métal gothique du groupe (gothique plus par les paroles que la musique) pourrait en repousser quelques uns à l’écoute, mais le travail musical (car ça se sent qu’il y a du travail dans le dernier album) est l’argument qui pourrait tâter la curiosité des réticents et ravir les avertis.

Mon mot de la fin, tel une devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.