Swinggons avec Donald

Le cadeau du blog en ces fêtes de fin d’année 2011 sera un Swing !
Et pas avec n’importe qui messieurs, dames, avec Donald :

«Mr. Duck steps out»
(visité le 29 décembre 2011)


Entraînant et amusant, ce court métrage (8min) de Walt Disney Pictures est sorti exactement le 7 juin 1940, soit en plein dans les années du swing ! (grossièrement 1935-1970, et toujours d’actualité dans certaines parties de l’Amérique).
D’ailleurs, qui dit Swing et Jazz, dit Duke Ellington, n’est-ce pas Donald Duck ?
Lien : C Jam Blues (1942) composé par Duke Ellington – clip
(visité le 31 décembre 2011)

Pour information, les musiques sont signées Charles Wolcott (1906-1987), qui a participé à la bande son de multiples films et « Disneys » à différents plans : bande son, composition, direction musicale, chef d’orchestre… un homme de musique quoi!


Ce dessin animé a clairement modifié mes attitudes ; sinon comment expliquez-vous qu’en zappant sur les radios, je m’arrête sur Swing fm, et là, mon doigt se met à bouger à la Donald ? cf. image ci-contre ☺
Et comme le dit ma devise, petite je ne l’ai pas regardé qu’une seule fois……

Tu l’as Bien mérité…

Dans «Clarika», on retrouve le mélange de Claire, son prénom, et de Keszei, son nom de famille. « Clarika » ça sonne aussi comme «clairon» l’instrument de musique ou encore «clameur»…S’exclamer, déclarer, on peut s’y prendre de différente façon. Clarika a trouvé la sienne, son aptitude naturelle penche pour : l’ironie.

Bien Mérité (2009) se constitue de messages forts sur le thème de l’injustice -«tant pis pour ta gueule si t’es né(e) sous les tombes»- chantés par une voix jouvencelle sur une mélodie douce, et là ça passe bien. J’y avais pas pensé…

Lien : Bien mérité – clip , cliquer sur « Clipographie » à gauche, 1ère vidéo en haut à droite (attendre la pub)
(visité le 26 novembre 2011)
Lien : Bien mérité – Paroles
(visité le 26 novembre 2011)

On peut supposer que Clarika tirerait partie de ses expériences de vie variées. Car, après tout, rien ne la destinait à la musique. En tant que fillette de 8 ans on rêve de faire la majorette…et bien non, pour faire plaisir aux parents, ça sera plutôt l’apprentissage du fifre (petite flûte traversière en ébène) au sein d’une phanphare.
Et ses textes ? Toujours pour rassurer nos concepteurs, on fera des études ; elle choisit la voix littéraire.
Il y a quand même les loisirs : les cours de théâtre, qui de l’œuf ou de la poule, Clarika a ou obtient le goût de la scène.
Musique + texte + scène = le chant
Quoi qu’en soit nos suppositions, elle a élaboré pas moins de 5 albums :
- J'attendrais pas cent ans (1993)
- Ca s'peut pas (1996)
- La fille tu sais (2001)
- Joker (2005)
- Moi en mieux (2009), dont Bien Mérité

Au fait, Clarika, on connaissait…plutôt sous la forme d’un fantasme des « Garçons dans les vestiaires » en 2001 :
Lien : Les garçons dans les vestiaires – Clip , cliquer sur «Clipographie» à gauche, 2ème vidéo en haut à droite
(visité le 26 novembre 2011)
Lien : Les garçons dans les vestiaires – Paroles
(visité le 29 novembre 2011)


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.


C’est bien mérité, et cette fois pas ironique, de donner succès à cette composition qui ne nous laisse pas indifférent. Bah ouais, c’est vrai…

Yes man !

Issues de l’univers déjanté des films avec Jim Carrey... Muuunnnchausen by Proxy !
Munchausen by Proxy c’est l’alliance d’une actrice, Zooey Deschanel, d’une rockeuse, Von Iva (Lien : Von Iva - MySpace), d’une batteuse et d’une claviériste.
On secoue l’ensemble dans un shaker, avec des habits de volailles colorées…on en ressort Keystar, une musique rythmée, presque disco presque pop. Un vrai délice au cocktail, à la fois doux avec la voix de Zooey et énergique avec le charisme de Von Iva :

Lien : Keystar (Yes Man)– musique
(visité le 29 octobre 2011)
Lien : Keystar (Yes Man)– paroles
(visité le 29 octobre 2011)

Le côté délirant, c’est la découverte du groupe dans le film… la fille invite le personnage principal à voir son groupe, en lui précisant que c’est un genre particulier…lui, « obligé de dire oui », va donc découvrir de quoi il s’agit, après une entrée et des costumes…déroutants…
Lien : Uh-huh– entrée des Munchausen by Proxy - extrait de film/clip
(visité le 29 octobre 2011)
Lien : Uh-huh - paroles et traduction
(visité le 29 octobre 2011)

Allez, un dernier coup avant de reprendre la route, c’est le seul cocktail euphorisant ne provocant aucun danger pour conduire -personne sérieuse s’abstenir- :
Lien : Sweet Ballad– Munchausen by Proxy - extrait de film/clip
Lien : Sweet Ballad - paroles
(visité le 4 novembre 2011)


La minute culturelle :
Litéralement « syndrôme de Munchausen par procuration » est une forme particulière de maltraitance infligée à l’enfant, à cause d’un trouble du comportement de l’adulte. Ce dernier provoque des symptômes physiques et psychiques sur l’enfant (qui peuvent être graves), pour l’amener à l’hôpital, en affirmant ne pas connaître les causes. L’objectif supposé serait d’attirer l’attention de l’équipe médicale pour se faire reconnaître en tant que « bon parent soucieux de son enfant ».
Lien : http://www.psychoactu.org/documents/munchausen.htm
(visité le 31 octobre)


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.


Pour conclure, Munchausen by Proxy c’est l’image musicale du film :
le groupe par son délire, ses couleurs, son rythme vient contrecarrer le personnage principal enfermé dans son rituel sans nuance.

Bon changement de quotidien !

Meltones

Ne cherchez point dans le dictionnaire français-anglais la signification de «Meltones», puisque ce mot n’a que pour désignation le nom du groupe de 4 jeunes français qui chantent en anglais.
Lien : Blog de Meltones de 2009 - Explications détaillées

Depuis leur début, ils étaient alors au collège, Thomas (chant et basse, 2e sur la photo), Etienne (batterie, à gauche), Pierre et Daniel (guitares, à droite) ont bien travaillé leurs sources et leurs reprises, pour mieux façonner leur propre style tiré du pop-rock anglais. C’est ainsi que sort en 2011 leur 1er album Nearly colored (EP en 2009).
Lien : Interview par Direct 8
(visité le 30 septembre 2011)

La seule chose à dire sur ce jeune groupe prometteur : allez les voir en concert (je parle en conséquence de cause) ! ou achetez leur CD !
Les riffs nous restent dans la tête, les paroles se fondent dans la musique, c’est carrément agréable à écouter :
Lien : Don’t stop breathing - clip
(visité le 30 septembre 2011)
Lien : Don’t stop breathing - paroles
(visité le 30 septembre 2011)

Lien : Audrey - Musique
(visité le 30 septembre 2011)
Lien : Audrey - Paroles
(visité le 30 septembre 2011)

et l’accoustique est tout autant efficace :
Lien : reprise de MGMT cover de Kids - accoustique


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.


Cette découverte en vaut le détour : le flair nous fait prédir un bel avenir pour Meltones.

Yuja Wang, la dextérité à son paroxysme

Petit zapping TV du dimanche matin, remontant les chaînes une par une jusqu’à…jusqu’à rester scotché(e) sur une interprétation piano. Et pour vous dire: la musique sur le petit écran ennuie, mais là, impossible de continuer à appuyer sur la télécommande.
L’interprétation alterne la vivacitée et la douceur, les doigts maîtrisent l’ensemble du clavier à la perfection. La captivation est autant auditive que visuelle.
Le morceau se termine. Le morceau suivant commence –> no comment :
Lien : Le vol du Bourdon par Yuja Wang
(visité le 31 août 2011)

Vite, de quoi noter, un papier, un crayon : son nom ? Yuja Wang
ici au festival Verbier 2009, interprétant le Vol du Bourdon (1899-1900) de
Nikolaï Rimski-Korsakov (1844-1908).

Yuja Wang, pianiste de seulement 24 ans (en cette année 2011). Elle apprend le piano à 6 ans et se fait rapidement remarquer. D’origine chinoise, elle habite depuis son adolescence les Etats-Unis. « Habite » ? En effet, elle est demandée par les grands orchestres et réalise une centaine de concerts par an à travers le monde…
Le reportage d’Euronews du 9 mars 2011 sera plus explicite, en image et en musique :
Lien : http://fr.euronews.net/2011/03/09/les-doigts-volants-de-yuja-wang-et-rachmaninov/
(visité le 31 août 2011)


Il ne m’est même pas utile de rappeler ma devise cette fois-ci… Cela rappelle certains professeurs d’art plastique et de phylosophie qui nous posent la question impossible à répondre : « qu’est-ce que l’art ? »
Je pense avoir cette fois, non pas eu, mais ressenti un élément de réponse.
D’ailleurs, M. Anthony, professeur de philisophie, donnait cet exemple (retrouvé sur http://www.news-de-stars.com/violon/tout-savoir.html) : « On trouve au cœur de la forêt amazonienne des orchestres baroques (formés par les missionnaires) qui ont conservé de façon orale un patrimoine musical unique ». Pourquoi entend-on de la musique classique au milieu de la forêt amazonienne ? Les colons ont apporté leur culture musicale de grands compositeurs de classique et les autochotones ont apprécié. Le beau est ressenti et se partage, et ce, sans s’expliquer.
C’est sur cette question philosophique que je vous laisse : «qu’est-ce qu’un génie ?»

Tammy, la Country des vacances

Un atout musical accompagnant merveilleusement bien les routes départementales d’un départ en vacances, j’ai nommé: la Country.

Même si ce voyage ne se fait pas au Tenesse, Tammy Winette, elle, nous y conduit.
Mais ouiii, Tammy Winette ! Tammy Winette c’est comme la Jonny Cash féminin, très connues aux Etats-Unis. De ce côté de l’Atlantique, c’est surtout la chanson qu’on connaît :
Lien : Stand by your man - clip
(visité le 17 juillet 2011)
Lien : Stand by your man - paroles et traduction française des paroles
(visité le 17 juillet 2011)

Un air et des thèmes mélancoliques…après tout c’est son vécu qu’elle exprime. Une vie qui commence dans les champs de coton et qui se poursuit dans les bars à chanter pour arriver à élever ses enfants et son mari souvent au chômage. Même sa coiffure parfaite révèle sa formation de coiffeuse régulièrement mise à jour tout au long de sa carrière « au cas où ».
Quant le succès arrive, elle se marie avec son idole George Jones, également chanteur de country. De cette union peu réussie, en naissent des duos, eux plein de succès :
Lien : Milwaukee, Here I Come - vidéo et paroles
(visité le 17 juillet 2011)

Et après le mariage…le D.I.V.O.R.C.E :
Lien : D.I.V.O.R.C.E - vidéo
(visité le 17 juillet 2011)
Lien : D.I.V.O.R.C.E- paroles
(visité le 29 juillet 2011)

Divorce, puis bonheur retrouvé, toujours grâce à la Country, avec George Richey, auteur-compositeur dont déjà des titres de Tammy classés au hit-parade. Tammy Winnette décède à 55 ans en 1998 de sa mauvaise santé pendant son sommeil.


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.


Les musiques de country durent à peine plus que 3 min. Du coup, elles donnent une ambiance douce et rythmée, souvent renouvellée. Alors, si dans l’offre « 4 CD pour tant d’€ », on sait pas trop quoi prendre pour le 4e…le best of Country, où figurera forcément Tammy Winnette, peut s’avérer un choix changeant auquel on se surprendra d’apprécier à l’occasion d’un départ en vacances…ensoleillées !
Bonne route musicale !

Rootz Underground : retour aux racines du reggae

Même pas un peu tiré vers la pop, ni le dancehall, ni le hip hop…non, non, non, rien de tout ça.
Rootz Underground c’est du vrai reggae roots des années 2000 et made in Jamaïque, avec «Babylone», «Zayan» et toute la Rastafari attitude.

Les Rootz Underground se sont faits connaître en France grâce à leur tournée en 2010. Peut-on dire qu’ils faisaient la 1ère partie de Danakil ? La performance musicale et scénique de Rootz Underground nous (ceux qui ont vu le concert) fait dire qu’ils réalisaient leur concert bien au côté de Danakil.

Un genre qui plaît, un très bon concert, un site internet où l’on trouve quasi tout ce qu’on veut, et en plus, ils replantent des arbres…
Allez, allez, vite une musique, parce qu’à force de leur « lancer des fleurs » on s’impatiente de les écouter :
Lien : Victims of the system - clip
(visité le 13 juin 2011)
Avec paroles issues du site officiel, s’il vous plaît !
Lien : Victims of the sytem - paroles
(visité le 13 juin 2011)
+/- traduction des paroles par Google :
Lien : Victims of the sytem - traduction française des paroles
(visité le 13 juin 2011)

Encore une chose. Le choix de la présentation photo est parlante : nous savons qui fait quoi dans le groupe, puisqu’ils sont représentés avec leur instrument ! (pas bête…)
Stephen Newland : chant (1er plan),
Jeffrey Moss-Solomon : guitare rythmique, chant (gauche),
Leon Campbell : batterie (2e en partant de la gauche),
Charles Lazarus : guitare (milieu),
Paul Smith : claviers, chant (4e en partant de la gauche),
Colin Young : basse (droite).


Allez les Rootz, livrez-nous un de vos secrets !
Lien : Herb fields - clip
(visité le 13 juin 2011)
Lien : Herb fields - paroles
(visité le 13 juin 2011)


A savoir que leurs 2 LP Gravity de 2010 et Movement de 2008 se font de plus en plus rares sur support CD ; en contre partie, ils sont téléchargeables directement sur leur site au prix de 9,99$.


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.


C’est un réel plaisir de retrouver un groupe performant dans le genre roots du reggae, j’espère que celui-ci sera partagé. Si tel n’est pas le cas, au moins (ou en plus) marrez-vous grâce au lien sur «l’art et la manière de faire des dreads» version française, entre Mike Brant, la salade maison (sucrée ou salée selon les goûts) et le karma capillaire…
Lien : http://forum.fluctuat.net/musique/reggae-ragga-dub/comment-faire-dread-sujet_1_1.htm
(visité le 13 juin 2011)

Page de garde puis introduction de Flyleaf

Retournons à nos grosses guittares, nos basses, une bouffée de violence musicale pour évacuer des mots doux… Des mots doux chantés par Lancey Mosley d’une voix presque enfantine, mais perdus. Perdues les pensées, perdues entre la vie et la mort, elles cherchent et semblent trouvées un point d’encrage sur «tu», cet autre sans nom mais si proche. Pour résumer leurs paroles, le groupe exprime qu’entre la vie et la mort, il y a l’Amour. Toutes ces idées psalmodiées d’une voix…«enfantine» disais-je ? Et pouvant pourtant s’extérioriser extrèmement puissamment.


Tout ça pour tenter de décrire fidèlement en quelques mots Flyleaf, mais le meilleur avis reste après écoute biensûr.


On commence par l’apéro, mais un corsé, qu’il en rendrait malade… «I’m so sick».
Il existe la version de Flyleaf (en 2d lien), cependant on commencera par celle qui les a fait connaître de l’autre côté de l’Atlantique (le nôtre), la version remixée par T-Virus pour la BO de Resident Evil Extinction :
Lien : I’m so sick avec images du film Resident Evil Extinction
(visité le 10 mai 2010)
Lien : I’m so sick clip + paroles + traductions des paroles
(visité le 10 mai 2010)

L’apéro nous a mis en appétit…
Quelles soient Cassie ou Rachel, elles appuies sur la gachette :
Lien : Cassie clip + paroles + traductions des paroles
(visité le 10 mai 2010)


Avant de passer au dessert, petites explications de digestion :
Lacey Mosley au chant et James Culpepper à la batterie (en haut à gauche de la photo) ont commencé en 2000. Les guitaristes Jared Hartmann (à droite) et Sameer Bhattacharrya (au milieu) ont été recrutés et rejoints en 2002 par le bassiste Pat Scelle (an bas à gauche). Le groupe a changé de nombreuses fois de nom, dont celui de Passerby, déjà existant, pour opter finalement celui de Flyleaf.


Le dessert ! Le dessert !
Lien : Sorrow clip + paroles + traductions des paroles
(visité le 10 mai 2010)


Ces 3 choix sont issus de leur premier LP intitulé tout simplement « Flyleaf » (2007) . Un second LP « Memeto Mori » est sorti en 2009, agrémenté de nombreux EP entre 2002 et 2010, cf. sous l’appelation Passerby ou encore Broken Wings pour les 1er.


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.


Bonne découvertécoute de Flyleaf en attendant les prochaines aventures musicales pour de nouvelles sensations.

Chansons Post Apocalyptiques Joyeuses

…telles le conçoit les Space Jahourt, et telles le confirme la représenation scénique du chanteur du groupe.

Voui, voui, Space Jahourt est le genre de groupe plus intéressant à voir sur scène, pour l’ambiance.
Sans élément de décor faramineux, le groupe vous emmène dans leur monde complètement délirant, à la limite de l’effrayant, « Apolipticodramatique » comme dirait Tryo.

Un exemple ? Avec plaisir :
Lien : Tout est relatif - clip
(visité le 10 avril 2011)

Une vidéo ? Avec plaisir :
Lien : Vidéos - clip
(visité le 10 avril 2011)
Choisissez plutôt « Jack au Far West - Les Rues de Salamanca 2009 » pour bien les voir (clicker onglet vidéo - 3e vidéo de la colonne de gauche).

Avec les yaourts aromatisés à…, on pactise avec le diable rien qu’à les entendre. Leurs thèmes : « Essayer au moins d’sauver l’argent » « je voulais juste te crever » « la nécrophilie n’a rien de sensuelle » « chez Spordebite » : sexe, fric, mort.
Leurs airs : ska et/ou rock.
= De l’étrange sur du festif

Les + de Space Jahourt :
 Après, le concert vous pourrez monayer direct auprès d’eux ou sur leur site internet leurs CD à prix modique (cf. http://www.jamendo.com/fr/album/63806 également).
Dans les CD, si on met de côté démo et live, il y a :
- Rien ne sert de Courir (2008)
- La démesure de l’Orthopède (2010)
 Sur leur site officiel, il est facile d’écouter leurs productions, alors « courrez dedans » :
Lien : http://www.spacejahourt.com/courrez/dedan.html


Allez une dernière pour la route qui en vaut le détour :
Lien : La démesure de l’orthopède - clip
(visité le 15 avril 2011)


Y a pas mal de chose à dire, donc on en reparlera !
J’attends déjà vos premiers commentaires…


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.


Avant toute recherche éventuelle sur internet, notez bien l’orthographe des Space Jahourt sous peine de tomber sur des choses douteuses…
(En même temps, le choix du nom n’est pas anodin.)

«…Woman » de N Ou P ?

Après quelques débats à savoir qui chantait « …woman… » entre Neneh Cherry et Portishead, et bien, en fait, les 2 ont leur propre version.


Petite mise au point :


Pour la première citée, ça donne ça…

Lien : Woman de Neneh Cherry - clip + paroles
(visité le 21 mars 2011)
Lien : Woman de Neneh Cherry - traduction française des paroles
(visité le 21 mars 2011)

Pour la seconde citée, ça donne ceci…

Lien : Glory Box de Portishead - clip
(visité le 20 mars 2011)
Lien : Glory Box de Portishead - paroles
(visité le 21 mars 2011)
Lien : Glory Box de Portishead - traduction française des paroles
(visité le 21 mars 2011)
Pour info,
- Portishead c’est : essentiellement Geoff Barrow (clavier et enregistrement) (à droite de la photo) et Beth Gibbons (voix) (au milieu de la photo), puis Adrian Utley (guitariste) (à gauche de la photo)
- Glory Box (oui oui, c’est bien le titre de ce «I juste want to be a woman ») serait lui-même issu d’une inspiration d’Isaac Hayes chanteur, producteur et compositeur de soul.

Amusez-vous à ouvrir 2 fenêtres sur l’ordi et à alterner les musiques…et là on entend la différence, qui porte entre autres sur la voix de l’interprète, et surtout, les similitudes de la rythmique et de la tonalité !

Il est intéressant également de noter la proximité des dates de sortie des albums, 1996 pour Man de Neneh Cherry et 1994 pour Dummy de Portishead, le 1er plutôt mélange de genres musicaux à inspiration hip-hop, le 2d trip hop…vous suivez ?


Tous commentaires sont bienvenus après écoute.


En esperant ne pas avoir pas embrouillé un sujet sur lequel avant c’était clair ☺, profitons dans tous les cas de la musique, que ce soit l’une ou l’autre, envoutante, sans jamais s’en lasser. Allé, devinette musicale : Portishead ou Neneh Cherry?

Pas de fumée sans feu, pas de rime sans être 2

Dans la famille Occitan, il y a la carte marseillaise avec les Massila Sound System,
et je demande la carte toulousaine :
les Fabulous Trobadors.

Prenez 2 individus, différents, apportant chacun leurs compétences:

- Claude Sicre, de formation philosophique et de métier littéraire, tombe sous le charme de l’Occitan. Baigné dans un univers musical (plutôt jazz) depuis sa petite enfance, il souhaite alors mettre ses mots sous forme musicale actuelle.

- C’est alors qu’intervient Ange B, plus jeune, il suit son époque et surfe donc sur la vague hip-hop des années fin 80 début 90, chanteur et talentueux human b-box.

En résultat, vous obtenez un mélange rime et rythmique haute gamme :
des jeux de mots sur les langues françaises et occitanes, des parts d’improvisation impressionnante,
le tout sur des airs de rap folklorique !
Lien : High Tençon - musique
(visité le 28 février 2011)
(En effet, le lien nous laisse sur notre faim/fin…)

Sans oubliez la pincée de thèmes carrément originaux !
Une rareté sur le Net, pas évident à trouver, profitez et marrez vous sur «Cachou lajaunie» :
Lien : Cachou lajaunie - musique
(visité le 28 février 2011)
Lien : Cachou lajaunie - paroles
(visité le 28 février 2011)


De ce duo en sont sortis 4 albums :
- Era pas de faire (1992), avec le célèbre et très bon «Pas de çi» :
Lien : Pas de çi - musique
(visité le 28 février 2011)
Lien : Pas de çi - paroles
(visité le 28 février 2011)
Le premier album utilisant la voix et les instruments dans leur plus grande simplicité, il a permis de mettre ces jeux de mots et de voix en avant.
Les suivants sont plus instrumentalisés et le genre se modifie légèrement pour suivre l’air du temps :
- Ma ville est le plus beau park (1995)
- On the Linha Imaginot (1998)
- Duels de tchatche et autres trucs du folklore toulousain (2003)


Depuis, Ange B s’est associé avec Wab pour faire Que de la Bouche entre 2005 et 2009, dont voici un aperçu sur Myspace :
Lien : Ca va vite (+ autres) - musique
(visité le 2 mars 2011)
Comme son nom l’indique…ces 2 Human B-Box sont quasi les seuls instruments…


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.


En attendant d’éventuelles nouvelles des Fabulous Trobadors, écoutons en long et en large « Era pas de faire » et les autres, histoire de se marrer un peu ou encore de rester scotcher devant la performance linguistique.

Le grand retour !

Allons enfants de la musique,
Le temps de pause est terminé.
Prochainement une chronique,
Car ces moments nous ont manqué...

Du nouveau dans le monde professionnel m'a fait mettre de côté mon "devoir" de blogueuse.
La musique étant ma passion, cela m'a manqué...
Les sujets sont pourtant comme des joujous du père-noël, c'est-à-dire par milliers, et j'espère pour vous aussi heureux de les lire.

Le flambeau est reparti...
A très bientôt

« Jesu bleibet meine Freude » de Jean-Sébastien Bach

Continuons notre culture Classique pour pouvoir (enfin) mettre des mots sur le titre et le compositeur de grands classiques…car après tout, on connaît déjà !

Il s’agit ici d’une composition du fameux Jean-Sébastien Bach (1685-1750) et au texte écrit par Martin Jahn (1620-1682) :

Jesu bleibet meine Freude (=Jesu, Joy of Man's Desiring = Jésus que ma joie demeure)
de La Cantate BWV 147 « Herz und Mund und Tat und Leben » (Cœur et bouche et action et vie) 1723

Lien : Jesu bleibet meine Freude - musique
(visité le 29 janvier 2011)

Lien : Jesu bleibet meine Freude - paroles VO + traduction anglaise
(visité le 29 janvier 2011)
Lien : Jésus que ma joie demeure - traduction française des paroles
(visité le 29 janvier 2011)

Cette cantate a été rédigée pour la Visitation de la Vierge le 2 juillet 1723.
Pour la petite explication, elle est divisée en 2 parties, de 6 mouvements pour la 1ère et 4 pour la 2d ; Jésus que la joie demeure est le 1er morceau du dernier mouvement.
Pour comprendre l’organisation de la cantate BWV 147, en voici les détails :
Lien : cantate BWV 147 - plan
(visité le 29 janvier 2011)


Quesaquo qu’oune « cantate » ?
C’est aussi simple que « quelque chose qui se chante » ! (Universalis)

Et…BWV ??
Bach-Werke Verzeichnis, soit le « catalogue des œuvres de Bach ».
La musique de Bach est classée en cantates religieuses (de 1 à 200), en cantates profanes (de 201 à 216), en autres cantates (de 217 à 525), puis en musique instrumentale (jusqu’à…1120 !!)
Lien : œuvres de J.-S. Bach
(visité le 23 janvier 2011)


La minute culturelle :
- Bach est né d’une famille traditionnelle de musiciens (de génération en génération).
- Il était un virtuose de l’orgue et un perfectionniste dans sa musique.
- Il eut 20 enfants ! de ses 2 épouses successives, 7 de sa cousine Maria Barbara et 13 de la chanteuse Anna Magdalena. Mais seulement 4 et 6 ont survécu ; 4 ont été considérés comme de grands compositeurs.
- La fête de la Visitation est une fête catholique-orthodoxe lorsque Marie va rendre visite pour annoncer qu’elle est enceinte à sa cousine Elisabeth, elle-même enceinte de Jean-Batiste.


Mon mot de la fin :
Inutile de rappeler ma devise puisqu’on l’a déjà entendue et ré-entendue. Profitons simplement de ces 3 minutes de plaisir.

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.


Avant on disait « J’aime pas la musique classique, mais « ça » j’aime bien », maintenant on peut dire fièrement « J’aime pas la musique classique, mais Que ma joie demeure de la Cantate BWV 147 de Bach j’aime bien ».

Le succès de Raphaël, c’était justement avant

Le 1er titre de Raphaël sortit en radio ??
Non pas « Sur la route » duo avec Jean-Louis Aubert.
Souvenez-vous…
Lien : Cela nous aurait suffi - clip
(visité le 16 janvier 2011)

« Cela nous aurait suffi » appuie, parmi bien d’autres valeurs énumérées dans le texte, sur « la chance de vivre du bon côté » en marquant par exemple la comparaison dans le clip avec d’autres populations…ironie, sincérité ou justement les 2 ?
« Cela nous aurait suffi » marque immédiatement le ton de son 1ère album Hôtel de l’univers (2000).

Vis-à-vis de celui-ci, on distingue 2 groupes de personnes :
- celui qui a connu Raphaël avec cet album, il le positionne généralement en tête de leur classement personnel parmi l’ensemble de ce qu’il a produit ;
- celui qui a connu Raphaël avec les albums La réalité (2003) ou Caravane (2005), 2ème et 3ème du nom ☺, il lui reproche justement ce côté révolté quasi-disparu (quoi que) maintenant.

Vous l’aurez compris, je fais partie du premier groupe :
une musique plus rock,
des textes, certes, révoltés mais dans un écrin de poésie,
un sens profond tourné vers le « choix », une certaine peine dans la recherche de sa vie adulte et une forte tolérance envers les différences entre chaque individu.

D’ailleurs, « Petite annonce » les exprime par ces 2 phrases éloquentes : « si ça nous va » « jeune homme doucement commence à comprendre qu’on est seul dans cette vie »:
Lien : Petite annonce - musique
(visité le 16 janvier 2011)
Lien : Petite annonce - paroles
(visité le 16 janvier 2011)

« Qu’on est bien dans ce monde » « qu’on est bien dans ses mains, même si l’on tombe […] pourvu qu’on n’sente plus rien » […] «et nous on vaut juste ça»:
Lien : Qu’on est bien dans ce monde - musique + images
(visité le 16 janvier 2011)
Lien : Qu’on est bien dans ce monde - paroles
(visité le 16 janvier 2011)

« Choisi ton camp », celui de la société de consommation, « …choisis ton cancer, choisis tes rêves, choisis tes sexualités, tes déviations, tes fantasmes, tes grèves, choisis-toi une arme, choisis tout c’que tu veux, tout dois disparaître !»
Lien : Choisis ton camp - musiques + images
(visité le 16 janvier 2011
Lien : Choisis ton camp - paroles
(visité le 16 janvier 2011)

Il serait possible de parler de chacune des chansons, car toutes excellentes ; néanmoins la description de l’album restera plus fidèle que par Raphaël lui-même :
Lien : Présentation de l’album Hôtel de l’univers par Raphaël à sa sortie - partie 1
Lien : Présentation de l’album Hôtel de l’univers par Raphaël à sa sortie - partie 2
(visités le 16 janvier 2011) (image mauvaise…)

Son 2d album marque un tournant, intitulé justement La Réalité. Le jeune homme est parti « sur la route » dans les albums suivants (départ/voyage/moments passagers, thèmes récurrents, même encore dans le dernier LP), comme si le jeune homme, pas si Candide que ça dans Hôtel de l’Univers, n’avait pas tout à fait fini de se chercher dans son voyage initiatique.


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.


C’est malgré la sortie de son dernier album Pacific 231 en 2010 que je vous invite a retourné 10 ans plus tôt où les débuts de Raphaël se sont exprimés avec dévotion.

La «Team » 2011

Légèreté, frivolité… voilà une façon de commencer 2011.
Si c’est votre philosophie, optez pour T.I.M.

Cette team composée par Sandrine, Régis et Georges a élaboré 2 albums intitulés Les anges de la Terre (2008), ZigZag (2009) et un 3e est en préparation.

Le genre : album familial, paroles de fond compréhensibles par les grands exprimées par des mots simples sur des airs « enfantins », tels que « Tintine et Milette » ou encore « La règle du Je ».

De l’originalité sans de prise de tête « Méditation, évélation, je vis dans mon nirvana », même sur des sujets un peu plus sérieux comme « Un homme »,
le sourire aux lèvres avec « I love Kitch »,
pas de voix exceptionnelle, mais des airs variés (jazz manouche, country, slow, valse…) où les différents instruments s’essaient, alternant la douceur et la vivacité.
Lien : écoute d’extraits ou de titres entiers
(visité le 2 janvier 2011)

Le site internet a le mérite d’être très bien fait : clair, nette, un menu avec les fonctions recherchées : le groupe, les musiques, les clips, les photos, etc…
http://www.t-i-m.fr
(visité le 2 janvier 2010)


Ma devise :
Je rappelle qu’avant de pouvoir juger une nouvelle musique, il est nécessaire de s’habituer à la nouveauté et donc de l’écouter au minimum 3 fois…

Tous commentaires sont bienvenus après écoute.


Je vous souhaite de passer un moment coloré pour fêter cette nouvelle année 2011.